Butembo-déguerpissement à Rughenda : le procureur Valéry commente l’ouverture d’un arrangement entre parties

Vaut mieux un mauvais arrangement qu’un bon procès, dit-on. Comment ce principe peut-il encore intervenir pour soulager plus de 150 ménages qui ont besoin de regagner leurs bercails en cellules VUSUMBA et MUTITIRO du quartier Rughenda à Butembo ?

A ce sujet, le Procureur de la République près le TGI Butembo a réagi dans l’émission MAGAZINE HEBDO sur RMBB qu’un tel arrangement bénéfique est possible avant le procès. Partant, le seul arrangement acceptable dans ce dossier est celui qui ne gênerait en rien la décision judiciaire déjà rendue, déclare le magistrat Valéry MWALI LUMANDE.

« Dès lors que les limites, surtout concernant ce fameux bureau du groupement seront clairement précisées par le juge ayant rendu la décision, dès lors que ces limites seront clairement établies, rien n’empêcherait à ce les parties à ce moment là. Ceux qui se seront retrouvés dans les limites de monsieur Mboko qui désirerait y rester, à ce moment là, il serait de bon droit que ces personnes puissent s’attendre avec monsieur Mboko », a-t-il mentionné avant d’ajouter « Quand je parlais avec toutes les parties : la partie Mboko et la partie des déguerpis, ces derniers ont dit clairement que s’il est établi qu’ils sont dans la concession de monsieur Mboko, ils vont acheter auprès de lui ».

A ce que sache le Procureur de la République près le TGI, cette piste aurait déjà été exploitée par certains ménages, qui du coup, n’ont plus été déguerpis.

« Monsieur Mboko interrogé sur ce qu’il pense de ça, il avait dit clairement qu’il était prêt à pouvoir trouver un compromis avec ces parties se trouvant dans sa concession qui accepteraient de se convenir avec lui. D’ailleurs il y a des gens qui se seraient déjà convenus avec lui. Et le greffier lorsqu’il procédait au déguerpissement, il n’aurait pas déguerpi ces personnes et c’était déjà convenu avec monsieur Mboko que s’il ya un arrangement dans ce choses ici, il n’ya aucun problème », a-t-il indiqué.

C’est l’exécution d’un jugement rendu par le TGI Butembo qui gêne la vie des ménages qui habitaient le terrain conflictuel. La décision de la Cour de cassation de Kinshasa n’a rien changé dans cette affaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.