Lubero : les soignants déplorent le manque de prime de risque dans l’exercice de leur métier à kipese
infoLa journée mondiale dédiée à l’infirmier a été célébrée le mardi 12 mai 2020. Pour cette année, la crise sanitaire universelle due au coronavirus n’a pas permis aux infirmiers de la commémorer avec pompe. A Kipese, par exemple, les soignants ont, à l’occasion, déploré le mauvais traitement auquel ils sont soumis par les autorités étatiques.
Pour ce mardi 12 mai 2020, rien n’a été organisé à Kipese dans le territoire de Lubero. Les professionnels de santé parlent d’un rendez-vous manqué suite à la crise sanitaire causée par l’avènement du coronavirus. Radio Moto Butembo-Beni a rencontré à cette occasion l’Infirmier Titulaire du centre de santé Baraka implanté dans l’agglomération de Kipese. Conformément au thème retenu, celui-ci mentionne que l’infirmier a la tâche de garder saine la santé de la population.
« Le thème retenu de cette journée est : « La profession infirmière, une voie faite pour diriger vers le monde en bonne santé ». Le message essentiel est celui du devoir des infirmiers à lutter pour la bonne santé des personnes », a-t-il mentionné.
Par contre, celui-ci explique que les infirmiers, surtout du Congo, se heurtent à une multitude de difficultés. Il s’agit notamment du manque de prise en charge par le gouvernement. A cela s’ajoute le langage décourageant de la part de la communauté.
« Malgré le dévouement des infirmiers à leur service, il y a toujours les difficultés ; surtout dans le cadre d’encouragement de primes de risque. Cela découle de plusieurs contextes, notamment de la pandémie du coronavirus où beaucoup de gens sont en repos, mais eux sont toujours dans le champ de bataille pour sauver le monde. Il déplore enfin les langages décourageant de la communauté et surtout certains attributs néfastes qu’on porte à leur égard », a déploré l’Infirmier Titulaire du centre de santé Baraka.