Nord-Kivu : le REDHO milite pour l’augmentation du nombre de magistrats à Butembo-Lubero

L’insuffisance du nombre de magistrats provoque des conséquences fâcheuses sur la vie sociale des habitants dans le Butembo-Lubero. Le Réseau pour les Droits de l’Homme, REDHO, liste la détention des personnes hors délai, la saisine des groupes armés à trancher certains différends entre habitants parmi les conséquences du nombre minime.

Dans un communiqué de presse rendu public ce vendredi 21 août 2020, ce regroupement d’ONGDHs appelle le Conseil Supérieur de la Magistrature et le Chef de l’Etat à avoir un regard attentif sur les juridictions qui nécessitent urgemment l’augmentation de l’effectif des magistrats.

« Au parquet près le tribunal de grande instance, par exemple, il n’y a que deux magistrats à part le procureur de la République ; au parquet près le tribunal de Lubero, il n’y a qu’un seul magistrat qui est le chef de ce parquet ; au tribunal de paix de Lubero, il n’y avait que deux magistrats, et voilà que l’un vient d’être affecté ailleurs… », a laissé entendre Maître Muhindo Wasivinywa, Coordonnateur du REDHO, avant d’ajouter « On a constaté qu’il y a des justiciables qui préfèrent aller saisir les groupes armés au lieu d’aller devant les instances judiciaires… et comme ça, quand le chef de parquet quand il est en mission ou est malade, le parquet est fermé ».

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