Journée Internationale des célibataires : le prof Alphonse Katsuva tacle les jeunes au célibat prolongé

Le monde célèbre ce jeudi 11 novembre la journée internationale des célibataires. Radio Moto Butembo-Beni a entretenu le professeur Alphonse Katsuva, Enseignant d’Universités.  Ce Sociologue a analysé la question des célibataires non consacrés mais en âge avancé.

Cet enseignant d’université trouve qu’au-delà des facteurs liés à la crise économique mondiale, certains célibataires en âge avancé restent sous le toit paternel par fuite de responsabilité.

« Les causes peuvent être nombreuses : par exemple les études qui durent longtemps, des individus qui décident, par peur de responsabilité, de rester longtemps à la maison. C’est de l’irresponsabilité. C’est le cas du célibat prolongé. Ils ont peur qu’on leur demande du sel, du savon », analyse le Professeur Katsuva.

Dans la suite de son analyse, le professeur Katsuva rappelle aux célibataires que l’espérance de vie d’un congolais n’est pas de beaucoup d’années. Pour ce sociologue, il est inutile d’attendre un âge avancé pour se marier. De son point de vue, le professeur Katsuva conseille aux jeunes adultes de ne plus dépasser 25 ans sans se marier pour espérer travailler pour ses enfants.

« Dans nos sociétés africaines, les enfants constituent une richesse. Par conséquent si vous vous mariez tard, vous aurez moins d’enfants », a-t-il conseillé en reconnaissant qu’il existe des jeunes qui préfèrent de rester libres.

Au terme son analyse, le professeur Alphonse dédouane les filles célibataires en âge avancé. Pour lui, aucune ne connait le jour ou l’année de son mariage pour autant que dans la région le choix du partenaire reste parfois une initiative de l’homme.

Kakule Kilumbiro