Beni : les cultivateurs appelés à limiter les fréquentations dans leurs champs à Ruwenzori

La situation sécuritaire demeure volatile dans le secteur Ruwenzori en territoire de Beni (Nord-Kivu). Cette inquiétude a été exprimée par le secrétaire administratif de ce secteur le matin de ce lundi 31 janvier. Cette autorité appelle les paysans à limiter les fréquentations dans leurs champs situés dans le secteur Ruwenzori.

Au cours de la parade hebdomadaire qu’il a animé ce lundi, le secrétaire administratif du secteur Ruwenzori a démontré que l’insécurité s’est détériorée depuis le début de l’année 2022, surtout dans les groupements Bolema et Malambo.

“Cette gravité de la situation sécuritaire, se caractérise par des attaques rebelles en répétition contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), tueries des civils, kidnappings voire des incendies des maisons et engins roulant”, se désole-t-il.

Pour faire face à cette dernière, le secrétaire administratif du secteur Ruwenzori appelle ses administrés à ne pas fréquenter leurs champs qui sont dans les fin-fonds. Au cours cette parade hebdomadaire à son office de travail, Godefroid Siku a également insisté sur la vigilance de la part des chefs de base. À  ce niveau, il les a invités à remonter des informations sécuritaires à la hiérarchie en temps opportun.

“Les groupements Bolema et Malambo sont cibles de l’insécurité… Nous avons demandé à la population de pouvoir entrer en profondeur des champs lointains. Parce que l’ennemi n’est pas loin de nous. Nous devons aussi être très attentifs aux conseils qui nous sont prodigués par les chefs de base. Il est aussi question de la vigilance tout azimut”, a conseillé Godefroid Siku.

Cet appel de l’administration locale rappelle que deux civils ne font plus de leurs nouvelles depuis jeudi 27 janvier 2022, dans le secteur Ruwenzori. Il s’agit d’une femme et un homme qui habitaient la commune de Bulongo. Ces victimes s’étaient rendues dans leurs champs à Mayelé, situé dans le groupement Malambo au sud de Bulongo. Elles seraient prises en otage par des présumés rebelles d’Allied democratic forces (ADF), très actifs dans la région.

Richard Makulumbe

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