Kisangani : le Kyaghanda Yira dénonce « une apologie à la haine tribale »

Une vue aérienne de la ville de Kisangani.

Le Kyaghanda Yira/Kisangani dénonce une apologie à la haine tribale et une propagande à l’antisémitisme à l’endroit de ses membres. Dans une correspondance de déploration de ce double fait qu’il a adressé au procureur général près la Cour d’appel de la Tshopo, à Kisangani, le jeudi 30 mars 2023, le Secrétaire général de cette association socioculturelle dans la région se dit être surpris de lire sur les réseaux sociaux des accusations infondées attribuées à la communauté Yira/Nande.

Selon ce cadre du Kyaghanda Yira/Kisangani, ces imputations pointent du doigt les membres de cette communauté comme auteurs de l’insécurité vécue, ces jours, à Kisangani.

Les auteurs des messages sociaux tentent de déclarer même que l’incursion perpétrée en date du 28 mars 2023 près de la station de la RTNC locale, à l’issue de laquelle deux militaires et un assaillant sont morts seraient une œuvre des membres de la communauté Yira-Nande, accuse le Secrétaire général du Kyaghanda Yira/Kisangani.

Maitre Valter Mbasu wa Muswaswa qualifie ces imputations d’inopportunes entrainant, selon lui, une apologie à la haine tribale et à l’antisémitisme. Il démontre que la Communauté Yira-Nande est injustement accusée et humiliée sur toutes les artères de la ville de Kisangani.

De tous ces faits, le Kyaghanda Yira/Kisangani demande au Procureur général près la Cour d’Appel de la Tshopo et aux services de sécurité de prendre toutes les dispositions utiles en vue de mettre la main sur les instigateurs de cette propagande contre la communauté Yira/Nande.

Dans un autre communiqué adressé aux membres de cette communauté, la structure socioculturelle les invite à la retenue et à promouvoir la paix et l’amour envers tous les compatriotes.

Le Kyaghanda/Yira Kisangani demande, en outre, aux membres d’alerter la communauté internationale, les autorités publiques nationales et provinciales à prendre des précautions en vue de protéger tous contre le danger qui tente de naitre au Chef-lieu de la Tshopo.

Patrick Kalungwana

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