Butembo-Beni : un appel à appuyer les travaux de réhabilitation de l’église paroissiale de Masereka
La pastorale avance bien en paroisse Notre Dame de la Merci de Masereka. Cette assurance est du curé de cette paroisse. L’abbé Zawadi Nzanzu Pierre l’a dit à l’occasion du soixante cinquième anniversaire de sa paroisse le samedi 23 septembre 2023. Il appelle cependant à appuyer les travaux de résiliation de celle-ci.
Parlant des projets de la paroisse, l’abbé Nzanzu Pierre a indiqué que la plus grande activité est la réhabilitation de l’église paroissiale, du presbytère et de tous les secteurs et sous-secteurs.
Il a, dans ce contexte, salué le courage de ses fidèles qui, tant soit peu, donnent de leurs biens malgré la pauvreté qui caractérise la population de cette localité du territoire de Lubero.
« La paroisse respire bien. Les fidèles se donnent à la prière. La croissance de notre paroisse par des dons, le sacrifice, les travaux qu’ils effectuent pour bâtir les églises malgré la crise économique qui touche tout le monde. L’église aujourd’hui doit se prendre en charge. Pour qu’on fonctionne, on attend que les fidèles agissent. Si on avait de moyens, on pouvait reconstruire de nouveau toute l’église, mais on essaie de faire de petites réparations pour qu’on garde quand-même l’édifice, assoir des structures comme l’habitation des prêtres… », a-t-il fait savoir.
Il a lancé un appel à tous les ressortissants de Masereka à penser à leur origine et appuyer les travaux de construction de la paroisse.
« Nous lançons un appel à la communauté, à toutes les personnes de bonne volonté, et surtout les enfants ressortissants de notre coin. Tous ces enfants qui ont été baptisés ici à Masereka et qui vivent même ailleurs, devraient avoir un regard sur leur paroisse. Je voudrais qu’à chaque année, qu’ils fassent un pèlerinage », a-t-il exhorté.
La paroisse Notre Dame de la Merci de Masereka a huit secteurs et quatre sous-secteurs autonomes. C’est notamment Masereka I, Masereka II, Nyabili, Kalangira, Visusuti, Kaniyi, Kalambo et le secteur intellectuel.
Esther Vwiravwahali