Butembo : Me Kule Tata constate ‘‘une décision partielle’’ dans l’exécution de fermeture des cachots de services de renseignements militaires
Des réactions tombent après la fermeture des cachots de services de renseignement des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), communément appelés T2 par l’auditeur militaire de garnison de Butembo. Maitre Kule Tata Joseph, l’un des initiateurs de la démarche qui s’est confié à RADIOMOTO.NET, ce mercredi 11 septembre 2024, pense que jusque-là le problème n’est pas résolu vu que l’exécution de cette décision est partielle.
Puisque, selon lui, ce sont seulement les cachots qui ont été fermés alors que la décision concernerait également tous les petits bureaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
« Le fait de fermer les cachots et de laisser les petits bureaux par ici par là, je trouve que le problème n’est pas résolu. C’est une exécution d’ailleurs tardive parce qu’on lui avait exprimé l’ordre depuis longtemps pour qu’il ferme non seulement les cachots. Mais il devrait aussi fermer les bureaux. Tous les services devraient se retrouver ensemble. À Butembo, on devrait avoir un seul service de renseignement militaire », a-t-il réagi.
C’est depuis lundi 9 septembre 2024 que l’auditeur militaire de garnison de Butembo, le major Georges Nkuwa Milosi, a scellé les amigos de services de renseignement des FARDC en ville de Butembo dénommés T2. Les cahots du bureau 2 fermés sont, entre autres, les amigos qui étaient opérationnels près du pont CUGEKI vers l’Evêché, sur avenue du Stade, non loin du logement « La chute » et au bureau du Département pour la sécurité des Frontières (DSF), ex DEMIAP situé sur avenue Mikundi.
Dans une lettre d’information sur la décision adressée au maire de Butembo, l’auditeur militaire met en garde quiconque tentera d’initier une action ou d’accompagner une personne à comparaître comme plaignant ou accusé devant les offices de ces bureaux 2. Faire ainsi, c’est inciter les militaires à commettre un acte contraire à la discipline et au devoir, une infraction punissable par la loi, insiste l’auditeur militaire. L’officier du ministère public invite la population à dénoncer tout acte inverse à ces dispositions pour décourager l’arbitraire.
Joëlle Mwenge