Butembo : ISPRON exprime le besoin d’une école pour les déplacés de guerre après la fermeture du CS Bosangani

Masika Marie-Jeanne, coordonnatrice de l’Intégration sociale pour la promotion des nécessiteux (ISPRON), juillet 2023. Ph. Esther Vwiravwahali

Après la fermeture, il y a près d’un an du Complexe scolaire (CS) Bosangani, Saint-Gérôme, encadrant uniquement les déplacés vivant en ville de Butembo, le besoin d’une école persiste encore. C’est l’ONG Intégration sociale pour la promotion des nécessiteux (ISPRON) qui l’a exprimé au cours d’un entretien, le mardi 05 novembre 2024 avec RADIOMOTO.NET.

Sa secrétaire exécutive appelle à l’aide du gouvernement et des partenaires. En effet, le Complexe scolaire Bosangani baptisé par l’église locale Saint-Gérôme a, depuis l’avènement de la gratuité de l’enseignement de base, fermée. À en croire Kahindo Marie-Jeanne, les enfants qui y étaient encadrés ont été référés à d’autres écoles primaires. C’est pour que les apprenants bénéficient aussi de la gratuité de l’enseignement comme d’autres enfants.

“Nous avions avant le CS Bosangani, qui était débaptisé EP Saint-Gérôme. Comme on payait 5$ par trimestre, quand la gratuité est apparue, on avait trouvé bon de scinder les écoliers dans les écoles de Tsaka-Tsaka”, a-t-elle justifié.

Pendant ce temps, cette structure d’encadrement des déplacés de guerre en ville de Butembo, note que les parents d’élèves se butent au problème de manque de place dans des écoles. Cela, au vu de la pléthore qui caractérise les salles de classe actuellement. Kahindo Marie-Jeanne, plaide auprès du gouvernement et autres partenaires pour une aide pour la construction des écoles qui devra accueillir les enfants déplacés.

“Comme les classes sont vraiment pléthoriques, nous songeons vraiment à une école de déplacés de guerre. C’est un besoin toujours. Il en a qui se découragent. Quand leurs parents arrivent dans les écoles, on dit qu’il n’y a plus de place”, a-t-elle démontré.

Ils sont nombreux en ville de Butembo, les enfants en âge scolaire qui ont repris le chemin de l’école.

Glodi Mirembe

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