Exactions rebelles à Beni-Lubero : une dizaine d’inciviques de différentes milices arrêtés
Des enquêtes pour mettre la main sur des groupes armés imputés des meurtres et autres infractions dans le Beni-Lubero. Elles ont été menées depuis plus d’une semaine avant ce mardi 03 septembre par le Parquet militaire près la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu. Selon des sources crédibles contactées ce mardi par Radio Moto Butembo-Beni, les arrestations concernent des groupes miliciens distincts.
D’abord, trois rebelles accusés d’avoir tué une personne à la barrière sur la route Musienene-Lukanga depuis près d’un mois. Il s’agit du chef milicien Fabrice et de ses deux collaborateurs. Ils sont aussi accusés d’avoir achevé un citoyen à Masereka et tenté de tuer une autre personne à l’aide de marteau et de poignard toujours à Masereka.
Un autre groupe de miliciens démantelés est celui qui est accusé d’avoir attaqué le centre de santé KAMBULI du quartier NGINGI à Butembo et le centre de santé de référence de MUSIMBA, samedi 17 août 2019. Il s’agit de trois miliciens et deux autres collaborateurs. L’homme qui se faisait passer pour leur féticheur serait en fuite.
D’autres personnes arrêtées sont un lieutenant et un militaire accusés d’avoir tiré sur un civil depuis quelques semaines à VULAMBO-ISALE.
En outre, des enquêtes sont en cours pour mettre la main sur des militaires, qui par négligence, avaient laissé leurs armes à des miliciens sur une barrière à la barrière de VULEMBA-BUTUHE mercredi 28 août 2019.
Aussi, l’avocat général près la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu annonce avoir mis la main sur 7 présumés kasukwistes. Le colonel NKUMBU NGOMA Jean-Baptiste les accuse d’avoir cambriolé dans des maisons à Butembo. Entre temps, il précise qu’après enquêtes sur les vols à mains armés dont sont accusés les kasukwistes, ceux-ci seront déférés à l’auditorat militaire de garnison.
Le ministère public dans le domaine militaire appelle les victimes des incursions de bandits arrêtés à déposer sur procès-verbal.