Beni : des voix pour exiger l’arrestation des militaires accusés dans le viol d’une femme à KALAU
Le viol d’une femme samedi 28 septembre 2019, dans son champ à KALAU par une cohorte de militaires identifiés aux FARDC énerve la société civile et les autorités politico administratives de Beni-ville. Toutes viennent de s’accorder que ces bourreaux soient recherchés et punis par la Loi.
Au nom de la coordination urbaine de la société civile de Beni, Kizito Bin Hangi son président, condamne « un crime contre l’humanité » imputé aux militaires loyalistes à Kalau au Sud Est de la ville de Beni.
« Une femme être violée par 7 présumés militaires des FARDC, nous voudrions voir l’auditorat militaire s’y investir pour que ces éléments soient arrêtés et déférés devant la justice et possiblement mutés directement. Vous savez que dans cette partie, il y avait des milices. Nous craignons que ces derniers puissent prendre ça comme prétexte de retourner encore en brousse ou de revenir à Kalau alors qu’ils sont dans la voie de reddition », a-t-il lancé avant d’ajouter « La société civile appelle la famille de cette victime à aller au bureau pour qu’elle soit orientée au près des juridictions judiciaires. Un acte criminel a été commis ».
Dans un ton inhabituel, Bakwanamaha Modeste, vice président du comité urbain de sécurité de Beni, a exigé l’arrestation des bourreaux et même du commandant de l’unité FARDC basée à Kalau.
« Des militaires violents. Que le commandant de cette unité soit interpelé et qu’il nous livre ses soldats. Il faut que ces bourreaux soient arrêtés, sinon leur commandant », a-t-il exigé.
Au cours d’un point de presse tenu mercredi 02 octobre 2019, le commandant des opérations SPOKOLA 1, le général de brigade Jack Chaligonza n’a pas du tout commenté cette information. Il s’est limité à appeler la population à dénoncer tous les abus attribués à ses hommes et aux policiers à qui de droit.