Butembo : baisse du prix de l’oignon sur le marché, celui de la tomate en hausse !  

Le prix de l’oignon a sensiblement baissé sur le marché en ville commerciale de Butembo (Nord-Kivu). Ce constat a été réalisé au marché Makasi par le reporter de RADIOMOTO.NET.

Selon Kahambu Maliro et Masika Kitomeko, cultivatrices et vendeuses de l’oignon, cette baisse est causée par l’insécurité. Ces habitantes de Magheria disent que, avant, ce sont des personnes en partance pour l’Ituri et la Tshopo qui achetaient leurs produits. Mais, depuis qu’il y’a de l’insécurité sur les routes, toute la production est concentrée à Butembo. La demande étant faible à l’offre, le prix se ramène logiquement aux rabais, déplorent ces paysannes.

« Le prix a baissé ici à Butembo alors qu’à Magheria dans la zone de production, c’est le contraire. Tout ça c’est à cause de l’insécurité car les vendeurs de Kisangani que nous donnions la majeure partie de notre production ne sont plus visibles à cause de l’insécurité. Nous donnons actuellement 7 grosses unités d’oignons à 500 FC. A 200 FC, noud pouvons donner 3 kilos et demi. 1kg ici à Butembo coute 800 FC alors qu’à Magheria c’est à 650 FC », a expliqué l’une des paysannes.

De l’autre côté, c’est plutôt la tomate qui, depuis une semaine, a haussé de prix. Selon une vendeuse rencontrée au même marché de Makasi au centre-ville de Butembo, c’est la quantité de la tomate qui va décroissante dans les champs situés dans les zones de production. Maman Onet est cultivatrice de la tomate en groupement Bulengya de la chefferie des Baswagha. Elle vend cette denrée au marché Makasi.

« Un plastique s’achète aujourd’hui à 30.000 FC alors qu’avant, nous vendions à 10.000 et 15.000 FC. Le prix a haussé parce qu’aujourd’hui, la quantité va décroissante depuis les champs à cause du soleil qui tape fort depuis une semaine », a-t-elle affirmé.

Notons que la grande quantité de l’oignon consommé à Butembo est produite à Magheria alors que celle de la tomate est produite dans la contrée dite Kitavira, à Munoli et à Kasindi.

Esther Vwiravwahali

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