Butembo-Beni : la 2e retraite des Augustins de l’Assomption clôturée ce samedi
La deuxième retraite organisée dans la province des Augustins de l’Assomptions a baissé ses rideaux ce samedi 6 août 2022. L’animateur de celle-ci a été le Père Marc Leroy venu de la Belgique. Les retraités ont médité sur les actes des apôtres.
Ils ont été appelés à être des Théophile. Le Père Marc Leroy sensibilise qu’un « assomptionniste doit témoigner du Christ partout où il vit par des actes. »
Il a encouragé ses frères prêtres Assomptionnistes d’être toujours à côté de ceux qui souffrent.
En dépit de 4 prêtres assomptionnistes qui tués en diocèse de Butembo-Beni dont le Père Vincent Machozi et trois autres de Mbau, le père Marc Leroy a invité les siens à ne pas avoir peur comme le Christ.
« L’Assomption doit rester au cœur de leur peuple en servant le règne de Dieu à nous et autour de nous », a-t-il insisté.
Et de renchérir : « Pratiquement et surement 4 frères ont perdu leur vie pour cela ; pour rester ici. Le Père Vincent Machozi et puis, les trois Pères de Mbau qui sont morts aussi. Donc, ça fait 4 morts. Malgré 4 morts, l’Assomption est ici et elle sert. N’ayez pas peur. Le Christ n’avait pas peur. Il avait dit la vérité à Pilate ; il a dit la vérité à Hérode ; il a dit la vérité aux autorités qui se croyaient vraiment religieuses. C’est à nous qu’il n’avait pas peur. »
Après 6 jours des ressourcements spirituels, cette activité a été clôturée par une célébration eucharistique présidée par le père provincial Ives Nzanzu. L’homélie a été tenue par le père Marc Leroy qui a encore appelé le retraité à se livrer à Dieu avec foi. Il a fait savoir que « la foi n’est repose pas sur un mythe. » Mais, « elle repose sur un appel de Dieu, sur l’expérience de ceux qui l’on attendue et sur les témoins de ceux qui l’on vue. »
Un participant dit avoir été édifié par la leçon qui a prêché « qu’un prêtre doit travailler sans se fatiguer et doit rester à côté de ceux qui souffres. »
« En tant qu’Assomptionniste, je dois témoigner du Christ partout où je dois vivre : dans les œuvres, en paroisse, en communauté. Donc, je dois travailler sans me décourager. Que nous soyons capables de rencontrer ces gens qui sont en train de souffrir de cette situation que nous traversons », a fait savoir le Père Mumbere Bunduki Patrice.
Il convient de signaler qu’un repas fraternel a ponctué cette journée dans une ambiance conviviale.
Léonce Muliwavyo