Rutshuru : 3 groupes armés font la loi à Nyamilima en plus du M23

A joint patrol between MONUC Peacekeepers (Indian Battalion) and FARDC (11th Integrated Battalion) in Mitwa, Masisi Territory, a FDLR and APCLS (Alliance patriotique pour un Congo Libre et souverain) armed group stronghold. Seen here: A local village between Kimuwa and Mitwa, with APCLS presence.

Près de 10 jours après l’entrée de la rébellion du M23 à Rutshuru-Centre chef-lieu du territoire et dans la cité de Kiwanja, les habitants de la cité de Nyamilima (Nord-Kivu) restent jusqu’à ce jour à la merci des groupes armés. Il s’agit notamment de groupes armés des Maï-Maï, de Nyatura et de FDLR, qui y font la loi.

« Sur place, il n’y a ni armée, ni police ; toutes les autorités administratives ayant fui suite à l’avancée des rebelles vers Nyakakoma, à environ 50 kilomètres à l’ouest de cette cité », s’alarme un habitant, qui ne sait à quel saint se vouer.

Cet habitant précise que sur l’axe routier Kiwanja-Nyamilima, les rebelles ont stoppé leur progression à Ngwenda, à environ 20 kilomètres à l’ouest de la cité de Kiwanja, non loin de celle de Nyamilima.

En plus de Bunagana, les cités de Rutshuru et Kiwanja sont aussi déjà occupées par les M23 soutenus par le Rwanda. Pour certains observateurs, les FARDC ont été mises en déroute par ces terroristes. Des allégations qu’a rejetées l’armée le weekend dernier.

Au cours d’un briefing de presse samedi à Kinshasa, le porte-parole des FARDC a plutôt évoqué un repli stratégique pour éviter des morts de plus à Rutshuru et Kiwanja. L’armée a alors rassuré de sa détermination à reconquérir ces terres congolaises occupées par le M23.

Avec 7SUR7.CD & Radio Okapi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.