RDC : le gouvernement regrette l’attitude du Rwanda qui continue de soutenir le M23

Les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Ph. Tiers

Le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et des Médias a fustigé l’attitude du Rwanda qui continue de soutenir activement les terroristes du M23. Revenant sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, Patrick Muyaya Katembwe s’est ainsi exprimé sur France 24, dans la soirée du mercredi 23 novembre.

Pour lui, à ce jour, toutes les preuves à conviction démontrent et prouvent à suffisance que c’est l’armée rwandaise qui opère sur le sol congolais et se cache derrière le M23.

« Si le Rwanda ne reconnaissait pas sa responsabilité, il ne se serait jamais engagé que ce soit à Nairobi, que ce soit à New-York, autour du président Macron. Aujourd’hui, il ne faut plus passer par le dos de la cuillère, il est établi que c’est l’armée rwandaise qui opère derrière le M23, il y a un rapport d’experts des Nations unies qui l’atteste, il y a le département du gouvernement américain qui en parle de manière claire et tous les services de renseignement étrangers sont au courant et savent que le Rwanda est derrière le M23, qui est aujourd’hui diplomatiquement isolé », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a affirmé qu’il n’y aura pas d’autres choix que de souscrire à un schéma qui est communément convenu car il faudra regarder le mini-sommet de mercredi.  Il sied de noter que le Rwanda a signé mercredi 23 novembre, lors du sommet de Luanda en Angola, un accord de « cessez-le-feu immédiat » afin de permettre la fin des hostilités des terroristes du M23.

C’était en présence du chef de l’État Félix Tshisekedi, ses homologues angolais João Lourenço et burundais Evariste Ndayishimiye, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, ainsi que le médiateur de l’EAC, Uhuru Kenyatta.

D’après le contenu de cet accord consulté par Radio Moto Butembo-Beni, il est précisé que le « cessez-le-feu va entrer en vigueur dès le vendredi 25 novembre à 18 heures dans tous les territoires théâtres des combats entre les FARDC et les terroristes du M23 ».

La Rédaction

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