Butembo/Lutte contre les VBG : la SOFEPADI clôture sa formation qui a ciblé une vingtaine de prestataires des soins et acteurs psychosociaux

La formation de 10 prestataires de la santé et 10 acteurs psychosociaux sur « la prise en charge clinique et la gestion des Violences basées sur le genres (VBG), abus sexuels, harcèlement sexuel s’est clôturée, ce samedi 3 décembre 2022.
C’est l’ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI) qui a facilité cette formation. Les activités y afférentes ont eu lieu dans l’une des salles du centre d’accueil Joli Rêve pour les prestataires de santé et la salle polyvalente de l’hôtel Versailles pour les acteurs psychosociaux.
« Les APS qui ont été formés, sont des prestataires des soins qui vont servir la communauté comme agents psychosociaux pour le soutien psychosocial. Mais aussi les prestataires des soins seront là pour prendre en charge, pour donner une réponse médicale de qualité pour tous les survivants des abus et exploitations sexuelles VBG et EAS. Donc, la grande résolution a été celle d’intégrer au moins cet aspect de prise en charge des VBG-EAS mais aussi harcèlement sexuel dans les structures sanitaires qu’on a pu former », a déclaré Mapendo Lenganaiso, chef de projet au sein de la SOFEPADI.
Les participants à cette formation affirment avoir tiré l’essentiel des matières apprises durant 5 jours.
« Nous avons apprécié la formation sur deux volets. Par rapport aux causes des violences, c’est le pouvoir dont certains se servent pour violer les autres. En deuxième lieu, ce sont les coutumes. Surtout les mauvaises coutumes qui sont liées aux tribus ou aux milieux. Il y en a ceux qui sont commises par la communauté dans la communauté. Il en a celles qui sont commises par les humanitaires dans la communauté », a restitué l’un des participants à cette formation.
Cette formation a commencé le mardi 29 novembre 2022. Elle est inscrite dans le cadre du projet de la SOFEPADI dénommé : « Prévention et réponse aux exploitations et abus sexuel, harcèlement sexuel et violence basé sur le genre ». Ce projet est financé par la Banque mondiale (BM) à travers UNFPI.
Rosette Kamukehere