RDC : le gouvernement appelé à autoriser d’autres aviations à exploiter la ligne aérienne entre Butembo et Goma

Le gouvernement congolais devrait autoriser d’autres entreprises d’aviation à exploiter la ligne aérienne Butembo-Goma pour faciliter l’accès à l’avion chaque jour et la baisse du prix du billet. C’est le point de vue du Réseau pour les droits de l’homme (REDHO), ce mercredi 28 décembre 2022.
Maitre Muhindo Wasivinywa, son coordonnateur, s’inquiète de difficultés des voyages de Butembo vers Goma ces jours. Il se désole que certains passagers ratent les voyages à Butembo à cause de la carence de place dans l’avion disponible.
C’est dans ce sens que le REDHO suggère à l’Etat congolais de donner l’opportunité à d’autres compagnies d’exploiter la piste de Butembo-Goma. Cela permettra à un bon nombre de gens de voyager librement pour Goma étant donné que la voie terrestre est bloquée par la guerre du M23.
« On a trouvé que c’est réellement un problème puisque nous en avons trouvé deux cas de personnes qui avaient des dossiers au niveau de la Cour d’appel de Goma. L’un a été jugé par défaut puisque son avocat n’a pas trouvé de la place dans l’avion. Le deuxième cas c’est les membres d’une famille qui avaient un malade qu’ils voulaient évacuer à Goma. Mais, malheureusement il n’y avait pas de place. La grande demande est que les autorités devraient se démener pour que cette route soit fréquentable. Une seule compagnie ça créée un problème. Nous appelons les autorités à tout faire pour autoriser d’autres compagnies d’aviation en attendant que l’Etat congolais soit capable d’écarter les rebelles du M23 sur la route Kiwanja-Goma », a-t-il exhorté.
Dans son communiqué de presse du 26 décembre 2022, le Réseau pour les Droits de l’Homme déplore également les conditions de vie des propriétaires et des chauffeurs des véhicules qui exerçaient sur la route Butembo-Goma. La plupart sont actuellement en chômage et ne savent plus comment prendre en charge leurs familles, regrette cette structure des droits de l’homme. Dans le même document, le REDHO dénonce la flambée de prix de certains produits. D’où, une nécessité pour le gouvernement de vite intervenir.
Sifa Tayivisa