RDC : Tshisekedi appelé à organiser une table ronde sur la sécurité en Ituri
(FILES) In this file photo taken on December 21, 2018 Democratic Republic of Congo's Union for Democracy and Social Progress (Union pour la Democratie et le Progres Social - UDPS) party leader and presidential candidate Felix Tshisekedi looks on during a campaign rally in Kinshasa, in the courtyard of the party's headquarter. - The declared outcome of presidential elections in the Democratic Republic of Congo is "not consistent" with the actual results, France's Foreign Minister said on January 10, 2019, suggesting opposition leader Martin Fayulu should have won instead. Main opposition leader Felix Tshisekedi was on January 10 named the provisional winner in Kinshasa after a delayed count. (Photo by Luis TATO / AFP)
La coordination provinciale de la société civile, forces vives de l’Ituri, demande au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, d’organiser une table ronde sur la sécurité et la paix dans cette province endéans 30 jours. Cette demande est contenue dans une déclaration rendue publique ce vendredi 28 avril 2023.
La structure citoyenne motive sa demande par la persistance de l’insécurité dans cette province où l’état de siège est « improductif ».
Selon son rapport, 474 civils et 34 blessés ont été enregistrés du 1ier janvier au 23 avril 2023. La reprise des opérations militaires contre les groupes armés Maï-Maï et ADF est aussi l’une des recommandations des forces vives.
« La population de l’Ituri, réunie à ce jour, juge improductif l’état de siège environs deux ans. D’où les forces vives, politiques, demandent à son excellence Félix-Antoine Tshisekedi, président de la République d’organiser endéans 3à jours, la table ronde sur la sécurité, la paix et le développement de l’Ituri, tel que promis le 15 mars 2023, aux leaders communautaires à la Cité de l’UA », a fait savoir Dieudonné Lossa, coordonnateur provincial de la société civile en province de l’Ituri.
Il convient de noter que la situation sécuritaire en Ituri a affecté des milliers de civils qui n’accèdent plus à leurs champs suite à l’activisme des groupes armés.
Joseph Kisuki