Rutshuru : des déplacés de guerre confrontés au manque d’accès aux soins à Kanyabayonga

Les déplacés de Rutshuru vivant à Kanyabayonga sont confrontés à une difficulté d’accès aux soins de santé. Selon le président du comité de ces déplacés, Richard Kalume, certains d’entre ces déplacés trainent dans des structures de santé pour n’avoir pas honoré les factures de soins.

Cette situation risque d’entraîner des conflits entre ces déplacés et les responsables des structures de santé.

« La situation est devenue très compliquée parce qu’à chaque fois qu’un déplacé tombe malade, une fois à l’hôpital, il est contraint de payer une facture. Malheureusement, le déplacé n’arrive pas ses factures faute de moyens », a-t-il démontré, appelant à l’aide.

Cette difficulté d’accès aux soins se fait sentir depuis fin juin dernier après le désengagement de MSF France et du CICR qui appuyaient le Centre de Promotion Maternel et Infantile (CEPROMI) ainsi que l’Hôpital de référence de Kayna dans la prise en charge médicale de ces personnes déplacées.

A ce jour, plus de six mille 700 ménages de déplacés ayant fui les hostilités entre les FARDC et le M23 en territoire de Rutshuru en 2022 sont encore sur place à Kanyabayonga. Ils y vivent dans des familles d’accueil.

La Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.