Butembo : des couturiers de l’ACBU demandent la réduction des taxes et impôts
Les couturiers réunis au sein de l’Association des Couturiers de Butembo, ACBU, demande la réduction des taxes et impôts que l’État exigent aux membres, ces jours. Au nom de ses collaborateurs, le Président de cette structure a émis ce plaidoyer, le jeudi 13 juin 2024, à l’issue de la célébration de la journée internationale de la machine à coudre.
Au cours d’une interview accordée à RADIOMOTO.NET, Kakule Sikulikyolo Egilde a, notamment, dénoncé la perception de l’IPR (Impôt Personnel sur Rémunération) qui revient, croit-il, aux commerçants, mais pas aux artisans comme les couturiers.
Le président d’ACBU a estimé que les taxes irrégulières amplifient la vulnérabilité des couturiers, dont la majorité est constituée des débrouillards qui se recherchent la vie.
« On nous associe à la paie de beaucoup de taxe. Quand nous réclamons que nous en soyons épargnés, l’État nous dit que ce sont nos députés qui ont proposé ces taxes. Alors, nous ne savons que faire. En nous mutualisant en une seule structure, des couturiers, nous ne voulons pas par exemple de l’IPR, parce que nous n’avons pas de chiffres d’affaires. Nous sommes artisans, mais l’on nous a déjà confondus aux commerçants », a-t-il déclaré.
Que de poursuivre ce que ACBU qualifie aussi de tracasserie, cette structure recommande à l’Etat de chercher, en faveur des couturiers, des opportunités susceptibles de les assister d’une manière socio-professionnelle.
« Nous avons déjà demandé que l’Etat nous construise une école où nous pouvons former les vulnérables. Aussi, nous avons déjà réclamé un champ où nous pouvons semer le cotonnier. Mais surtout, que l’Etat nous épargner de plusieurs taxes et impôts que nous ne devons pas pays. En outre, que l’Etat réglemente le prix de certains habits importés qui est malheureusement élevé que celui des habits que nous fabriquons localement », a-t-il renchéri.
La machine à coudre est un outil mécanique ou électronique à usage artisanal, domestique ou industriel. Elle sert à confectionner les habits destinés à orner ou couvrir le corps humain, un objet ou un emplacement quelconque.
La célébration de cette outil a été marquée, à Butembo, par une messe d’action de grâce au Sanctuaire Saint François d’Assiste de Kaghuntura, un défilé sur la voie publique et l’exposition des œuvres des couturiers au Complexe Monde Juste.
L’assistance a salué le travail des utilisateurs de la machine à coudre. Ce jour, nombreuses personnes ont conseillé aux couturiers de ne pas accepter de coudre pour quelqu’un un vêtement qui donne honte. La machine à coudre a été créée en 1829.
Patrick Kalungwana