Nord-Kivu : un membre de l’ATAMOVE/RDC assassiné à Butembo
Des hommes armés, non encore identifiés, mais en tenue imilaire à celle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et porteurs de fusils, ont assassiné un homme, à 22 heures de mardi 23 juillet 2024. Le fait a vécu devant l’effigie mémorial de l’abbé Apollinaire Malumalu, à l’entame de la concession de l’ITAV-Butembo vers Vutsundo dans la commune Kimemi, à Butembo.
La victime se nomme Muhindo Vihamba Ndoka Alain. Cet homme est membre de l’Association des taximen motos et véhicules (ATAMOVE/RDC), depuis plusieurs années. Les hommes armés l’ont ciblé alors qu’il revenait du centre-ville pour récupérer son épouse qui travaille sur place dans un café. Ils lui ont criblé des balles sur son corps après avoir été dépouillés de tous les biens que lui et son épouse détenaient.
L’épouse, elle, est saine et sauve, mais seulement abattue de l’émotion de perdre l’homme de sa vie. La source qui restitue à RADIOMOTO.NET le témoignage sur le fait indique que jusqu’à cet avant-midi, la famille est ignorante de la destination de la moto que conduisait Muhindo Vihamba Ndoka Alain. Cette source, Maombi Wasukundi, est la belle-sœur de l’épouse.
« Ce qu’elle vient de me dire en revenant de la morgue, est qu’on a tué son époux au niveau de l’ITAV. Elle nous a dit qu’ils ont rencontré ces bandits là-bas. Ils les ont dépouillés de tous les biens, notamment les téléphones, l’argent, etc. Après, selon ce que la belle-sœur m’a dit, ces bandits ont fait comme s’ils s’en aillent. Mais l’un de ces bandits a souhaité qu’on puisse le cribler des balles. 5 minutes après, le défendeur est arrivé sur place et les a transportés jusqu’à l’hôpital Matanda », a-t-elle fait savoir.
Muhindo Vihamba Ndoka Alain laisse dernière lui 6 enfants et, ainsi, une veuve. Pendant ce temps, la famille de la victime est en pleure au domicile du défunt, situé en cellule Kavatama du quartier Vutsundo dans la commune Kimemi.
En outre, ce sont les conducteurs de mototaxi qui font intempestivement résonner des klaxons et obstruent certaines voies publiques, dont l’avenue des écoles qui va vers Vutsundo et Vusenzera. Une façon pour eux de pleurer leur frère, mort dans des circonstances opaques.
Les services compétents disent déjà être en œuvre pour établir les responsabilités. Le corps git à la morgue de Matanda.
Patrick Kalungwana