Butembo : l’IBTP compte récupérer “le temps perdu” depuis la rentrée académique 2024-2025
Les enseignants de l’Institut des bâtiments et travaux publics (IBTP) vont faire de leur mieux pour récupérer “le temps perdu” depuis la rentrée académique 2024-2025. L’assurance a été donnée, ce mercredi 13 novembre 2024, par Maitre Isaac Mutanga, représentant du personnel enseignant au sein de cette institution supérieure. Il s’est confié à RADIOMOTO.NET après la reprise des activités académiques à l’IBTP/Butembo.
À l’entame, Isaac Mutanga note que le secrétaire général académique et les enseignants ont trouvé un terrain d’entente qui a permis la reprise des activités académiques. Parmi les décisions prises, figure le rejet des “décisions irrégulières” prises par le Directeur général (DG) pendant la période de crise et la mise en place d’une commission qui va gérer l’institution.
“Le secrétaire général académique, après une semaine sans qu’il n’y ait activité, a convoqué des assises. Il avait été décidé le rejet de toutes les décisions déjà prises par le DG pendant la période de crise, afin de permettre une reprise apaisée des activités. Il avait aussi été décidé de la mise en place d’une commission de crise pour gérer l’institution, parce qu’on ne peut pas fonctionner sans qu’il y ait des répondants”, a-t-il rappelé.
Maitre Isaac rassure que la commission de crise, nouvellement instituée, a déjà mis en place des mécanismes pouvant aider à récupérer le temps perdu durant les jours passés sans activités au sein de l’IBTP.
“Donc, nous ne voulons plus de temps mort. Un enseignant sera programmé l’avant-midi et autre l’après-midi. Même le weekend, ils vont étudier pour qu’on puisse se mettre à jour”, a-t-il rassuré.
Depuis la rentrée académique 2024-2025, sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, l’IBTP n’avait pas encore ouvert ses portes. Des membres du personnel scientifique et administratif exigent le départ du Directeur général accusé de megestion. Au stade actuel, ils ne veulent pas le voir travailler à l’IBTP.
Rosette Kamukehere