Butembo : le parlement des jeunes condamne l’agissement des manifestants contre la MONUSCO

Le président du parlement des jeunes de la ville de Butembo n’apprécie pas bien l’initiative des jeunes « présumés jeunes de Furu » qui ont manifesté vendredi 22 novembre 2019 à Butembo. Il a appelle les jeunes à ne pas se laisser manipuler par les malfaiteurs.

Héritier  MWALEMBO condamne le fait que les manifestants se sont verbalement attaqué à la MONUSCO avec tentative d’agir en acte, sans raison valable, alors que, pense-t-il conscientiser, ils devraient encourager la MONUSCO à soutenir les FARDC dans leur mission.

« Nous, nous avons compris que la MONUSCO n’est pas la première personne à protéger le peuple congolais. C’est à l’Etat congolais d’abord. Depuis que les massacres ont commencé, nous n’avons jamais écouté les FARDC ou le gouvernement dire qu’ils ont échoué   à anéantir les ADF suite au mauvais comportement de la MONUSCO. La MONUSCO a signé avec l’Etat congolais. Au lieu de mettre d’abord la pression derrière la MONUSCO, c’est important de mettre pression derrière l’Etat congolais », a-t-il opiné.

A cette même occasion, Héritier  MWALEMBO a lancé un message aux jeunes de Butembo de ne pas se laisser manipuler par les malfaiteurs.

« Une fois qu’il y a manifestation, réfléchissez pour savoir s’il faut adhérer à cette manifestation. Si vous voulez adhérer, ayez ce courage de dire : qu’est ce que le droit de l’homme dit ? Qu’est-ce que la constitution dit… », a-t-il conseillé.

Pour rappel, le Commissaire Supérieur Principal de la PNC Butembo déplore aussi l’agissement des habitants qui ont manifesté, ce vendredi 22 novembre 2019, au Nord de la ville. Ces personnes ont causé plusieurs dégâts matériels. Elles ont même été appréhendés avec des armes blanches, dénonce le Colonel Richard MBAMBI KINGANA.

Une dizaine de civils ont été interpelés par la police et au moins une personne a été blessée par balle au cours des heurts entre police et manifestants à Furu. Autre conséquence de cette journée souhaitée ville morte par un groupe de jeunes à Furu, c’était la paralysie des activités.

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