Beni : les activités socioéconomiques paralysées à Kyondo

La journée sans toute activité a vécu ce mercredi 27 novembre 2019 en commune de Kyondo. C’était à l’initiative de la société civile de cette partie du territoire de Beni.

La structure citoyenne considère cette journée comme celle de manifestation de la solidarité avec les familles qui ont perdu les leurs dans les actes de massacre attribués aux rebelles présumés de l’ADF et dans des manifestations populaires en ville et territoire de Beni ainsi qu’en ville de Butembo.

La mesure a été largement respectée jusqu’aux heures de midi. A partir de 12 heures, quelques commerçants ont commencé à travailler mais en boutiques semi-ouvertes. C’était surtout aux bâtiments longeant la rue KATHU et le boulevard NZANZU KASIVITA.

Sur le long des artères principales de la commune de Kyondo, les civils formaient des groupuscules. Ils débattaient des questions socio-sécuritaires et politiques. Au centre de NDEKERE, au quartier SIVIRWA, les jeunes ont allumé un feu au rond-point la nuit mais le feu qui s’est éteint de lui-même.

Les éléments de l’ordre et de la défense ont fait des tours à travers l’entité pour prévenir tout dérapage. Annoncée pour ce mercredi, la reprise des cours dans les écoles publiques n’a plus eu lieu. Et donc, c’est la grève des enseignants qui s’est poursuivie sous une autre forme.

Comme les organisateurs, le vice-président de la FENAPEC, un regroupement des opérateurs économiques, jette les fleurs à ceux qui ont observé cette journée. Elle doit interpeller les décideurs, a dit MATHE KAGHENI Roger.

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