Nord-Kivu : MSF alerte sur la rupture du stock des antirétroviraux

Enfants victimes du VIH/Sida

Plusieurs personnes vivant avec le VIH/SIDA risquent de voir leur santé se détériorer, voire de perdre la vie. Alerte faite, depuis mercredi 18 décembre 2019, par l’organisation non gouvernementale Médecins Sans Frontières, MSF Hollande, au cours d’un café de presse tenu à Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

L’organisation cite la rupture des antirétroviraux réduisant la virulence du SIDA, comme facteur qui fait risquer des vies humaines.

Cette organisation humanitaire appelle le ministre de la santé en RDC, le Fond Mondial et ses partenaires de prendre des mesures concrètes pour rendre disponibles les médicaments et améliorer les soins de santé pour les patients, non seulement souffrants du VIH/SIDA, mais aussi de la tuberculose.

Monsieur Michel BIRINGANINE, chargé des affaires humanitaires au sein de MSF Hollande, affirme que les partenaires de la santé au Nord-Kivu sont confrontés au système d’approvisionnement.

La difficulté est fort perçue en zones de santé de Mweso et Walikale. Il plaide alors pour le renforcement des équipes de terrain pour l’approvisionnement.

Seuls 54 pourcent de personnes séropositives bénéficient des soins au Nord-Kivu et environs 450 milles personnes souffrent du SIDA en RDC et 17 mille personnes sont mortes du SIDA en 2018.

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