Beni: sur un ton sec, Nyonyi Bwanakawa pointe sa hiérarchie et des politiciens dans la persistance de l’insécurité dans son entité

Ça fait débat ces révélations accablantes de Nyonyi Bwanakawa ce vendredi 29 mai à Beni. Depuis Goma, le Maire de Beni a attribué la persistance de l’insécurité dans son entité aux députés provinciaux et nationaux élus de Beni ainsi qu’au gouvernement provincial à la recherche de sa tête. Il parle de l’instrumentalisation des groupes de pression.

Dans une sortie médiatique depuis Goma, Nyonyi Bwanakawa a fait des révélations accablantes ce vendredi à Beni.

« C’est une instrumentalisation. Parmi les politiciens, je cite les députés nationaux, les députés provinciaux et malheureusement avec le gouvernement provincial. L’objectif c’est pour chercher à montrer que le comité urbain de sécurité avec à sa tête le maire, ne parvient pas à assurer la sécurité des populations », a tenté de dénoncer le maire de Beni.

Des propos diversement commentés par les internautes et dans les rues. Monsieur Shaffy Musitu est coordonateur de la Veranda Mutsanga. Il insiste sur le départ du maire et du commandant de la Police.

« Au sein de la Véranda Mutsanga, nous ne sommes pas demandeurs d’un poste quelconque. N’en déplaise à ceux qui disent que les jeunes sont manipulés par les politiciens. Lorsqu’on dénonce vos faiblesses, vous dites que nous sommes malins », a-t-il lancé.

Pour maitre Philemon Ndambi Wa Ndambi, juriste de profession, il faut une ouverture d’une information judiciaire contre ceux qui ont été cités par le maire.

« Parce que dans ces déclarations là, il y a des vérités, il y a des choses qui sont cachées. Il n’a dit que la charpente mais au-delà, il y a d’autres choses qui peuvent être déclarées. Je suis maintenant joyeux pourquoi, parce que maintenant nous savons ce qui nous déstabilise. Qui sont ces politiciens ? Ils le font pourquoi ? Et pour l’intérêt de qui ? », s’est-il interrogé.

Nyonyi Bwanakawa est immobilisé à Goma depuis plus d’une semaine par sa hiérarchie pour des raisons qu’il ignore, à l’en croire.

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