Butembo-Beni : Mgr l’Evêque ouvre la brèche de la célébration des mariages
Célébrer un mariage chrétien au diocèse de Butembo-Beni dans le respect des exigences canoniques, c’est possible en ce temps de Covid-19. Il suffit d’éviter de gros rassemblements interdits. Étant donné que c’est la procédure de publication de ban du mariage qui faisait défaut, l’Evêque de Butembo-beni vient de trouver une stratégie pouvant résoudre le problème.
Le droit canon exige que la communauté chrétienne soit informée qu’il y a projet de mariage entre tel garçon et telle fille. Et l’information de ce genre se passait en la messe. Or, en ces jours où il n’y a plus de messe, cet aspect devient difficile à matérialiser.
C’est pourquoi, l’Evêque de Butembo-Beni a, depuis une semaine, mis en garde les responsables des paroisses qui ne doivent pas cautionner des mariages clandestins.
Pour garder la publicité du mariage, Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech prescrit aux curés des paroisses de faire la publication du ban des mariages par la Radio. Radio Moto Butembo-Beni, Radio Moto Oïcha et LA VOIX DE L’UCG seront mises en contribution.
« Ce que je peux recommander aux curés des paroisses qui ont inscrits régulièrement les mariages, ils pourraient envoyer cela à notre Radio en indiquant à qui cela doit s’adresser parce que ca ne s’intéresse pas à tous les fidèles en quelque sorte. C’est à tous ceux qui connaissent en entendant le nom. Cela permet d’éviter toute surprise malheureuse qu’il y ait qui se marient aujourd’hui et qu’après une semaine, celui-là était déjà marié à tel endroit… », a mentionné l’Evêque.
A la même occasion, Monseigneur l’Evêque appelle à la souplesse des gestionnaires des paroisses pour qu’ils complètent les rubriques des sacrements reçus par chacun des fidèles inscrits dans les registres paroissiaux.
« On devrait même attendre qu’on ait un feedback pour dire oui, c’est vrai, surtout si quelqu’un s’est promené dans le monde. L’Eglise est trop administrative. Parce qu’il s’agit les choses saintes et ça concerne la foi. Il ne faut pas faire les choses comme si c’est une formalité », a-t-il insisté.
En ce temps de Covid-19, certains curés présidents des cérémonies de mariages réunissant une quinzaine de personnes. Cela se passe d’habitude dans la sacristie ou dans l’oratoire du presbytère.