Nord-Kivu : le TRANSCOM-Kipese dément les accusations portées contre lui sur une quelconque tracasserie

Des agents de TRANSCOM antenne de Kipese œuvrant le long de différentes routes de dessertes agricoles reliant l’agglomération de Kipese à d’autres endroits périphériques sont accuses de tracasseries. Les conducteurs de moto qui usent de ces routes dénoncent la perception illicite des frais chiffrés à mille francs congolais (1000 fcs). Cependant, le TRANCOM nie le fait et explique l’objectif du travail de ses agents.

Selon certains motocyclistes, d’autres frais ne figurant pas sur la liste des taxes sont exigées d’être payées. Mais hélas, cette accusation est rejetée par le bureau de TRASCOM-Kipese à travers son secrétaire. Dimanche 14 juin 2020, Mumbere Vyahavwa Jeannot a expliqué que le service de transport et voies de communication ont plusieurs taches; à l’instar de réglementer le transport. Il a cité entre autres, contrôler les documents, sensibiliser les assujettis sur la maximisation des recettes de l’Etat enfin d’accroître la bourse du trésor public. Ce qui, selon lui, oblige que sur différentes routes soient installés des points de contrôle de la régularité de chaque assujeti.

“Les services de transport et voies de communication sont des services étatiques, générateurs des recettes de l’Etat. Les services de transport et voies de communication ont une mission de réglementer le transport, sensibiliser les requérants, taxer les requérants afin de contrôler les documents s’ils sont encore en jour. Nous avons un bureau, mais si nous arrêtons des assujettis en cours de route, c’est pour contrôler et sensibiliser les requérants afin que tout le monde puisse avoir un document de son engin. Les gens pensent que quand vous arrêtez une moto, vous demandez un rapport; ce n’est pas ça. On vous demande de payer la taxe. C’est chaque jour qu’on doit toujours vérifier ces documents. Ils trompent. Si on avait ce comportement malveillant, on serait déjà chassé par le gouvernement. Nous sommes là pour le contrôle de tous les documents possibles qu’un engin doit avoir”, a démenti Mumbere Vyahavwa Jeannot.

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