Butembo : « M’en fous » : un titre de l’artiste Sindani Joël contre le matérialisme des jeunes dames

Le message de l’artiste musicien Mumbere Sindani Joël contre le matérialisme des jeunes filles passe à travers le titre « M’en fous », un abrégé de « Je m’en fous ». Radio Moto Butembo-Beni l’a interrogé samedi 03 octobre 2020. Pour ce jeune talent et étudiant à l’Université de l’Assomption au Congo,  UAC, bénéficier de la charité d’un homme qui manifeste un amour vrai pour toi ne doit pas être une opportunité de l’agresser ou de l’escroquer.

Mumbere Sindani Joël veut ainsi dire non au matérialisme et à l’oisiveté que manifestent certaines femmes. Des femmes se faisant passer pour bonnes alors qu’elles sont des parasites et des ruineuses face à des hommes non avertis. Que d’enflammer ce comportement, Mumbere Sindani Joël préconise que les femmes, dont il parle dans « M’en fous », aident plutôt les personnes pour qui elles veulent être compagnes de vie à réaliser des projets utiles pour la communauté.

En outre, dans cette chanson populaire au style « Afrobeat », Mumbere Sindani Joël s’adresse aux hommes. Il leur recommande de savoir que se divertir ou entreprendre ensemble, c’est bon, mais le meilleur serait de se méfier des débordements qui peuvent en advenir. « M’en fous » est également une occasion pour ce jeune talent à mobilier les jeunes comme lui à réveiller et partager leurs talents tant qu’ils en ont l’occasion.

Ecoutez ici la chanson en Kiswahili

Une vingtaine, Mumbere Sindani Joël chante depuis le secondaire. Actuellement il fait bouger les activités culturelles à Butembo au rythme de ses 11 chansons entre autre « Yamilele haiko », où il dresse un compte rendu des disputes vécues dans des lieux publiques entre des personnes qui oublient qu’elles sont mortelles. Il a aussi chanté « Vrai africain » pour promouvoir l’identité africaine. L’UAC et une frange du public de Butembo ont découvert, samedi 03 octobre 2020, ces singles au cours d’une journée pluriculturelle au Cercle culturel Yira Mirembe. C’est là que nous l’avions rencontré.

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