Vatican : dans son message de Carême, le Pape prêche l’Espérance vive et la Charité active

À quelques jours de l’entrée en Carême, mercredi des Cendres prévue au 17 février, le message du Pape François pour cette période de jeûne et de prière a été rendu public ce vendredi 12 février. Ce document est intitulé «Voici que nous montons à Jérusalem » tiré de l’Evangile de Matthieu, le 20e chapitre au 18e verset.  Dans son message, le Pape montre qu’Espérer avec le Christ c’est croire que l’Histoire n’est pas fermée sur nos injustices.

Le Souverain pontife a d’abord expliqué que le jeûne, la prière et l’aumône sont conditions et expressions de notre conversion. La foi, tout d’abord, nous appelle «à accueillir la Vérité et à en devenir des témoins», devant Dieu et les hommes.  Pendant ce temps du Carême, recevoir et vivre la Vérité manifestée dans le Christ c’est avant tout se laisser toucher par la Parole de Dieu et qui nous est transmise, de générations en générations, par l’Église. « Cette dernière donne un message de Vérité  que l’on reçoit et que l’on peut comprendre grâce à l’intelligence du cœur ouvert à la grandeur de Dieu », a-t-il noté.

Invitant les fidèles à jeûner, il poursuit que ce jeûne consiste à libérer notre existence de tout ce qui l’encombre, même de ce trop-plein d’informations et de produits de consommation pour ouvrir la porte de notre cœur à celui qui vient jusqu’à nous : le Fils du Dieu Sauveur.

Le Saint-Père s’est ensuite arrêté sur l’espérance, comme «eau vive». «Espérer, avec le Christ et grâce à lui, c’est croire que l’Histoire n’est pas fermée sur nos erreurs, nos violences, nos injustices et sur le péché qui crucifie l’Amour», a relevé l’évêque de Rome.

Enfin, il présente la charité comme la plus haute expression de la foi et de l’espérance.  «Grâce à elle, nous considérons celui qui est dans le manque comme un membre de notre propre famille, comme un ami, comme un frère. Le peu, quand il est partagé avec amour, ne s’épuise jamais mais devient une réserve de vie et de bonheur. Ainsi en est-il de notre aumône, modeste ou grande, que nous offrons dans la joie et dans la simplicité», a conseillé le Pape.

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