Carême-2021 : Monseigneur Sikuli prescrit la compassion à l’égard des nécessiteux

Le temps fort de Carême débute ce mercredi 17 février 2021 en l’Eglise universelle. Ce moment commence par le mercredi de l’imposition des cendres sur les fronts des fidèles, un signe de leur humilité devant la Grandeur du Seigneur dont ils espèrent la Miséricorde. Au long de ce temps de carême, Monseigneur Sikuli Paluku demande aux fidèles de l’Eglise Universelle de penser à la survie des nécessiteux de tout genre.

D’abord, l’Evêque de Butembo-Beni invite les fidèles de son diocèse à la prière, le jeûne et l’aumône.

« Notre itinéraire de Carême est un chemin entièrement éclairé par la Lumière de la résurrection du Christ. Cette lumière nous inspire de nous convertir et qui fait de nous des témoins de la foi, devant Dieu et devant nos frères, par nos paroles et par notre vie », indique Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech dans sa lettre pastorale du Carême.

Il exhorte, ensuite, que le témoignage de la foi doit passer par la compassion à l’égard des nécessiteux.

« Il s’agit notamment des déplacés internes, particulièrement nombreux de nos jours, en provenance de 4 coins de notre diocèse, dus aux tueries perpétrées ça et là. C’est le temps de secourir tant d’orphelins ainsi que des veufs et veuves, c’est-à-dire tous ceux qui ont perdu les leurs dans ces atrocités ignobles, que nous dénonçons sans nous lasser jusqu’à ce qu’elles prennent fin », prescrit l’Ordinaire du lieu.

Aussi saisit-il cette occasion pour demander aux fidèles de prendre soin des malades, en l’occurrence, ceux qui, faute de moyens adéquats, n’ont pas accès aux soins appropriés.

« Je saisis cette occasion pour vous demander instamment de ne pas vous lasser de pratiquer scrupuleusement les mesures barrières afin de vous protéger pour protéger votre communauté », sensibilise Monseigneur Sikuli.

Ce dernier insiste, en fin, que le jeûne conseillé en ce temps de Carême doit aider à suivre fidèlement le Christ. « Mais, le vrai jeûne consiste à renoncer au péché et à être compatissant envers les nécessiteux », conclut Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech.

Patient Akilimali

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