Beni : crise de confiance entre le comité urbain de sécurité et la société civile autour des journées ville morte

La confiance est en berne entre le comité urbain de sécurité et les composantes de la société civile de Beni. Deux journées ville morte sont envisagées en début de la semaine du 15 septembre pour décrier l’incompétence des autorités face à l’insécurité dans la ville.
Selon Maitre Pépin Kavota, président de la coordination urbaine de la société civile de Beni, les deux journées ville morte, lundi 13 et mardi 14 septembre 2021 ont pour but d’exercer une pression sur les autorités compétentes qui doivent mettre un terme à la criminalité urbaine.
« Restons tous à la maison pour prier le Bon Dieu, parce qu’on vient de voir tous que les humains ont échoué », a-t-il lancé.
L’autorité urbaine, de son côté annonce des poursuites contre les acteurs de la société civile qui envisagent paralyser les activités socio-économiques pendant cette période d’Etat de siège.
« Personne n’a le droit de décréter une journée ville morte à Beni. Personne n’a le droit. Celui qui osera, je vais le mettre devant la justice. Je suis derrière celui qui a fait cette communication-là », a prévenu le Commissaire supérieur principal Muteba Kashale, maire de beni.
Depuis la proclamation de l’Etat de siège en mai dernier, les cas de vol à mains armées accompagnés des viols se sont accrus sur fond d’inquiétudes des victimes en ville de Beni.
Siku Provinces