Beni : l’armée tue 3 des ADF qui ont attaqué à Masambo

Le bilan de la dernière attaque attribuée aux rebelles d’Allied democratic forces (ADF) dans la localité de Masambo est revu à la hausse. Il est passé de 13 à 20 morts, apprend-on du chef de ladite entité. Cependant, l’armée congolaise affirme avoir tué 3 des assaillants qui ont causé morts d’hommes dans cette partie du territoire de Beni (Nord-Kivu), ce lundi 04 mars 2022.

Kasereka Benga, Chef de la localité de Masambo en secteur de Ruwenzori, rapporte que le bilan de l’incursion des rebelles ADF dans son entité est passé de 13 à 20 morts ce lundi.

« Le bilan s’est alourdi à Masambo. Outre les 13 corps retrouvés dans le centre de Masambo aux heures matinales, aussi deux à Ngingi, 4 autres corps ont été ramassés à Kaleghalegha la soirée de ce lundi. Aussi, plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés », a-t-il déclaré.

L’armée pour venger le sang des innocents

En riposte à cette attaque sanglante, l’armée a dû poursuivre l’ennemi jusque dans son retranchement. Selon le porte-parole des opérations militaires Sokola 1 Grand Nord, le Capitaine Anthony Mualushayi, 3 des assaillants qui ont attaqué l’entité de Masambo ont été neutralisés par les forces loyalistes « qui sont à la vengeance des compatriotes tués ».

« Au moment où je vous parle nous sommes en contact avec l’ennemi aux villages Ngingi et Bukira, là où l’ennemi avait trouvé refuge. Jusque-là, le bilan provisoire fait état de 3 ADF/MTM neutralisés et leurs armes récupérées. Donc, c’est justement un bilan provisoire parce que nous sommes sûrs et certains que les troupes congolaises sont déterminées à venger nos compatriotes… », a-t-il indiqué à RADIOMOTO.NET.

En mars dernier, la Nouvelle société civile congolaise dit avoir fait un décompte de 36 personnes tués dans le secteur de Ruwenzori toujours dans le territoire de Beni. L’armée, elle, dit compter sur la collaboration des habitants de la place pour arriver au bout de ce massacre qui écume l’Est de la République démocratique du Congo.

Héritier Ndunda et Joël Kaseso

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