Goma : “Mgr Kataliko c’est notre idole”, (FOMEKA)

Pour honorer la mémoire de feu Monseigneur Emmanuel Kataliko, archevêque honoraire de Bukavu, la fondation et la chorale portant les mêmes noms, ont pris part à une eucharistique au sanctuaire Saint Joseph en ville de Goma, ce dimanche 9 octobre 2022.

Ce, consécutivement à chaque 4ème jour du mois d’octobre de l’année, date mémorable à laquelle mourrait Emmanuel Kataliko, ancien pasteur du diocèse de Butembo-Beni.

À Goma, cette commémoration a été ramenée à ce dimanche. Juste après la 4ème messe animée par la chorale Emmanuel Kataliko au sanctuaire Saint Joseph, quelques chrétiens membres de la chorale et de la FOMEKA, se sont exprimés. D’abord, le docteur Lwanga Moleki, pour qui, « Mgr Kataliko est resté une idole ».

« Mgr Kataliko c’est notre idole. Nous donnons beaucoup de sens à sa personnalité, parce qu’à travers lui, il y a le patriotisme qui est né dans les cœurs de gens », a-t-il avoué.

Ensuite, le président de la Fondation Monseigneur Emmanuel Kataliko (FOMEKA) conférence de Goma. Victor Kasereka Kanyamanda reconnaît en Monseigneur Kataliko : « un monument qui incubait des idées nobles ».

« Mgr Kataliko est un monument. Nous essayons maintenant de faire évoluer les œuvres de ce monument et d’en faire bénéficier la société ; parce qu’il a réalisé beaucoup d’œuvres. Il avait des idées nobles à tous points de vue », a-t-il pour sa part vanté.

Aujourd’hui, la FOMEKA tente de perpétuer les œuvres du grand-père, comme l’appellent affectueusement nombreux qui l’ont connu. Mais, l’insécurité s’errige en obstacle.

« Toutefois, tout le monde doit se dépasser, pour immortaliser Monseigneur Emmanuel Kataliko aux travers ses oeuvres et en faire d’autres, car sa mémoire est un vaste champs d’actions », opine Victor Kasereka Kanyamanda.

Monseigneur Emmanuel Kataliko est décédé à Rome en octobre 2000. C’était peu après qu’il avait passé quelques années à la commande de l’archidiocèse de Bukavu, dans un contexte de guerre.

Sa position et ses opinions à l’endroit des rebelles du rassemblement Congolais pour la démocratie (RCD) qui occupaient déjà le Kivu depuis les années 1998 sous le soutien du Rwanda, lui valurent un gain de confiance populaire inclusive, si bien qu’il est resté jusqu’aujourd’hui, le symbole de la résistance contre l’occupation étrangère de la RDC.

John Tsongo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.