Combats M23-FARDC près de Goma : environ 340.000 déplacés depuis le début des hostilités (OCHA)

Illustration ; un site de déplacés en Ituri. Ph. actualite.cd

Environ 340 000 personnes ont été déplacées depuis que les combats entre l’Armée et les combattants du M23 ont éclaté dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) en mars, dont plus de la moitié sont des femmes. C’est ce que confirment les acteurs étatiques et humanitaires, cités par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

D’après la même source, au moins 49% de ces personnes déplacées vivent dans des familles d’accueil, tandis que des milliers d’autres utilisent des écoles comme abris, et occupent des hôpitaux, des églises et d’autres sites improvisés.

De plus, les partenaires humanitaires estiment qu’au moins 679.000 civils auront besoin d’aide en raison des combats, dont 315 000 ont été ciblés. Actuellement, 62 acteurs dont les agences des Nations-Unies, les services étatiques et d’autres partenaires humanitaires ont été identifiés dans la zone. Ils ont jusque-là apporté un appui à au moins 83 000 personnes.

« Cependant, les besoins humanitaires ne cessent d’augmenter à la vue de la poursuite des combats ; les abris, l’alimentation, les articles ménagers essentiels, l’eau, la protection et les soins de santé en sont les plus urgents », explique OCHA.

Sur le terrain militaire, une accalmie a été observée sur différentes lignes de front au moment où s’est ouvert lundi la troisième série de consultations du processus de paix de Nairobi.

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