Beni : la sécurité renforcée pour permettre la bonne passation des préliminaires de l’EXETAT
En sous division de l’EPST Beni, plus de 5.400 candidats finalistes sont attendus pour passer les épreuves hors session. Les dispositifs sécuritaires ont été renforcés dans les onze centres opérationnels dans la ville. Par ailleurs, la ville n’a plus enregistré les candidats déplacés de guerre, grâce à l’amélioration de la situation sécuritaire en territoire de Beni, se réjouit le directeur de la sous division.
Dans son discours d’ouverture officielle, le maire de Beni, le commissaire divisionnaire adjoint Narcisse Muteba Kasha s’est félicité de la réussite de cette session à Beni malgré les difficultés sur le plan sécuritaire et social.
Il a appelé les finalistes à la concentration afin d’honorer la ville par leurs résultats. Même message d’encouragement pour M. Bousso Gi Jean, inspecteur principal chargé de la formation et délégué de l’IPP qui a invité les candidats à travailler dans la discipline et d’éviter les fraudes.
« Restez calmes pendant toute la durée des épreuves. Soyez donc sûrs de vous-mêmes. Ne trichez pas et surtout travaillez dans la discipline », a-t-il conscientisé.
Comparativement aux années antérieurs, la sous division de l’EPST Beni n’a plus enregistré les candidats déplacés de guerre, cela grâce à l’amélioration de la situation sécuritaire dans la région, témoigne le sous Proved Matsoro Lenge Olivier.
« Le commandant de la Police était avec nous. C’est lui qui est chargé de la sécurité des différents centres de passation des examens. Nous n’avons pas enregistré de déplacés parce que le milieu se sécurise chaque jour davantage », a-t-il déclaré.
Sur les 5 mille 400 candidats, les filles sont légèrement majoritaires, rapportent nos sources.
Milan Kayenga