Butembo-Affaire concession de l’ITAV : les parties en désaccord attendent « l’indépendance » de la commission du ministère des affaires foncières

Une commission du ministère National des affaires foncières a séjourné en ville de Butembo en début de la semaine en cours. C’était dans l’objectif de suivre les tensions autour de la concession de l’ITAV. Les deux parties en désaccord attendent que la justice rende son travail dans le respect de la loi.

En effet, les chefs terriens de l’ancienne localité Ngere  Kigheri réclament une partie de la concession de l’ITAV. RADIOMOTO.NET a rencontré le secrétaire permanent du Barza homogène des chefs traditionnels terriens pour savoir ce que sa structure attend de la commission. Hommage Viseso souhaite que justice soit rendue.

« Ne nous attaquons pas à l’ITAV comme établissement scolaire. Que nos conventions primitives et nos accords avec l’Etat Belge puissent être respectés par les trois parties : la partie gestionnaire de la concession, l’Etat et les chefs traditionnels. Que chacun puisse être remis dans ses droits par rapport à la gestion, à l’exploitation de la partie qui est aux côtés de l’ITAV », a-t-il insisté.  

Pour sa part, l’Abbé Isanda Kambale Wilfrid, coordinateur des écoles conventionnées  catholiques en diocèse de Butembo-Beni, rappelle que l’Eglise,  gestionnaire de cette concession de l’Etat, n’a jamais déplacé les limites depuis l’époque coloniale. Il voudrait que la commission travaille en toute indépendance pour qu’en fin la vérité triomphe.

« L’église souhaiterait que cette délégation, dans son objectivité, fasse rapport au ministre. Car l’ITAV n’a pas du tout déplacé les bornes de l’époque coloniale. Il continue à jouir du terrain tenant compte des certificats que l’Etat a établi. Ce n’est pas que l’ITAV est allé au-delà de ces limites », a-t-il révélé.   

Soulignons que l’Eglise, gestionnaire de l’Etat de la concession de l’ITAV et les chefs terriens  de l’ancienne localité  Ngere-Kigheri en ville de Butembo, ne s’attendent pas depuis un moment, au sujet des limites de la concession de l’ITAV.

Les chefs terriens pensent qu’une partie non concernée par les accords est déjà exploitée sans arrangement, mais le gestionnaire ne reconnait pas cette revendication.

Gerkas Mathe

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