RDC : pour le PPRD de Kabila, les élections du 20 décembre ne rassurent pas un bel avenir

Les élections du 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo ne rassurent pas un bel avenir au peuple congolais. C’est la conviction du secrétaire général adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), ce jeudi 11 janvier 2024, au cours d’un entretien téléphonique avec RADIOMOTO.NET.

Maître Kambere Kalumbi Ferdinand retient que la démocratie est en péril. Il note que le désordre observé depuis le début du processus électoral en est une preuve.

Ce politique cite la composition du bureau de la CENI non consensuel, le forcing dans l’élaboration de la loi électorale, la violation de la constitution et de la loi électorale en tous les niveaux et toutes les irrégularités constatées dans les activités de vote.

Maître Ferdinand cite aussi la prolongation des jours de vote et la détention des machines de vote entre les mains des particuliers. De ce fait, il estime que le PPRD avait raison de ne pas se mêler dans un coup de d’état institutionnel en s’abstenant de toute participation au processus électoral sous le régime de Tshisekedi.

« Les révélations continuent de tomber que les gens avaient des machines de la CENI dans leurs maisons. En réalité, la CENI a floué tout le monde de manière à ce que ces instruments se retrouvaient plutôt entre les mains des candidats de l’Union sacrée pour voter le président et se voter eux-mêmes. Les révélations sont de la CENI elle-même. Lorsqu’elle commence à invalider les résultats de plusieurs candidats, et que plusieurs autres sont encore en listes, les révélations continuent à tomber », a-t-il affirmé.

Pour lui, la campagne de Tsisekedi a été faite sur fond des promesses fallacieuses. Maître Ferdinand regrette que toute la population s’est faite flouée par un club de menteurs qui n’ont aucun projet de stabilisé de la situation socio-économique du pays.

Il dénonce les mauvaises stratégies que les membres de l’union sacrée donnent au chef de l’Etat.

Le SGA du PPRD cite le carnage de jeunes congolais sous le label de « wazalendo » et l’écartement des FARDC au profit des armées étrangères.

« Nous regrettons ce qui s’est passé et nous condamnons ce qui s’est passé à Mangina, comme ce qui s’était passé à Goma. Les gens pensent qu’ils sont protégés par le régime, mais le premier à tirer sur eux ce sont les militaires ! », a-t-il regretté d’un ton ferme.

Maître Ferdinand Kambere appelle le peuple congolais à prendre conscience et à se libérer par l’application de l’article 64 de la constitution pour espérer à un bel avenir pour les nouvelles générations.

Kakule Kilumbiro

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