Butembo : près de 120 cas de la conjonctivite virale confirmés dans la prison de Kakwangura
Environ 120 cas confirmés de la conjonctivite virale sont enregistrés dans la prison urbaine de Butembo dite Kakwangura. Cette nouvelle est livrée par le major David Tungu Abanza, directeur intérimaire de ladite maison carcérale.
Au cours d’une interview avec le reporter de RADIOMOTO.NET, ce dimanche 12 mai 2024, ce directeur de la prison regrette le fait qu’il n’y a pas moyen d’isoler les malades des plus de mille autres prisonniers non infectés, par insuffisance des locaux.
« Le mieux à faire, c’est de soigner les malades et les non-malades, mais aussi limités les visites », recommande Major David Tungu.
Et pour un suivi médical consistant, il a indiqué avoir déjà alerté les responsables de la zone de santé de Butembo. Il communique, à l’occasion, certaines mesures prises pour épargner les visiteurs en cette maison carcérale et demande aux autorités de prendre des dispositions, afin de protéger les prisonniers et leurs connaissances.
« On est recouru au médecin chef de zone de santé. Ça demande beaucoup de soutien parce qu’il faut des remèdes pour traiter cette épidémie. On a essayé de proposer leur isolement. C’était difficile pour le faire, car il n’y pas des locaux pour les isoler », a-t-il fait savoir.
La conjonctivite virale localisée sans manifestations systémiques est habituellement provoquée par des adénovirus (jusqu’à 90% des conjonctivites virales) et parfois par des entérovirus ou le virus herpes simplex (1,3 à 4,8% des conjonctivites virales).
Esther Vwiravwahali