Butembo : la SOCODA s’en va en guerre contre la pollution sonore sur toute l’étendue de la ville
La Société congolaise des droits d’auteurs et droits voisins (SOCODA) agence de Butembo, de commun accord avec la mairie, s’en va en guerre contre la pollution sonore sur toute l’étendue de la ville. Le chef de cette agence s’est confié à la presse bubolaise à son office de travail, ce vendredi 13 septembre 2024.
Maitre Kambale Kikusa Merveille dit être motivé par l’instruction du ministre national de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, qui a demandé, depuis juin dernier, au Procureur général de la Cour de cassation d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de toutes nuisances sonores.
Il rappelle aux tenanciers des Églises, des cabines de téléchargement des musiques, des bars, et boutiques de vente des articles électroménagers que les tapages nocturnes et diurnes constituent une infraction.
« Particulièrement, aux tenanciers des églises, des bars… ceux-là des cabines de téléchargement des musiques, doivent baisser leurs volumes à un pourcentage d’au moins 20%. Parce que tout ce qu’ils font constitue une infraction que nous qualifierons de tapage, soit diurne ou nocturne », a-t-il mis en garde.
La SOCODA agence de Butembo prévoit des séances de sensibilisation auprès des concernés dans un délai d’un mois. Après quoi, les contrevenants subiront la rigueur de la loi, prévient-il.
« Nous allons lancer nos équipes sur terrain. Ils vont faire du porte-à-porte pour sensibiliser les responsables de ces différentes maisons. Nous avons déjà reçu plusieurs plaintes dans ce sens. Il en a qui ne savent plus se reposer calmement tellement qu’ils sont butés à cette difficulté par ces tapages nocturnes », a-t-il affirmé.
Avec les bruits des engins roulants, les baffles dans des cabines de téléchargement des musiques, des Églises de réveil et bars, un vacarme assourdissant se fait entendre au centre-ville de Butembo. Une situation qui rend parfois difficile la communication, a fait voir le chef de la SOCODA-Butembo.
Joëlle Mwenge