Butembo : le récipiendaire Jospin Muhotholi démontre la possibilité de la facturation de la course du taxi sur base du poids et du trajet

L’impétrant Jespin Muhotholi Kavusa, technicien modulateur à la Radio Moto Butembo-Beni, a démontré qu’il est possible pour les conducteurs des motos taxi de facturer leurs clients en fonction de leur poids, des charges qu’ils portent, mais aussi du trajet.

C’était au cours de la défense de son mémoire en électromécanique à l’Institut supérieur pédagogique et technique, ISPT-Muhangi à Butembo. Les cérémonies de soutenance publique des mémoires et travaux de fin de cycle en cette institution pour la première session se sont déroulées au centre d’accueil Joli Rêve 1.

Présentant son travail, Jospin Muhotholi dit avoir constaté que parfois il y a des incompréhensions entre les taximen et leurs clients par rapport au prix de la course qui est forfaitaire et parfois arbitraire.

Pour pallier ce problème, l’impétrant a conçu un module pouvant faciliter les conducteurs des motos taxi à facturer leurs clients.

« Nous avons trouvé que d’une part les clients étaient lésés par le service de taxi et d’autre part même les taximan ne se retrouvaient pas dans leur métier. C’est pourquoi nous avons songé à concevoir un système qui pourra facturer d’une manière rationnelle la course de la moto taxi. On aura au moins une facture qui sera proportionnelle. Ça sera rationnel lorsqu’on va vous facturer sur base du trajet parcouru et de ce que vous transportez ou de votre poids, ce n’est pas quand même injuste par rapport au système proportionnel qui existe », indique Jospin Muhotholi.

Reconnaissant le coup élevé de la conception de tels prototypes, Jospin Muhotholi dit être prêt à partager ses connaissances avec d’autres chercheurs dans le domaine des techniques appliquées dans lequel il est déjà licencié.

« Le système de conception coûte toujours cher, mais si une fois on nous demande de réaliser ça pour une catégorie de gens, on pourra concevoir plusieurs prototypes qu’on va donner à tout le monde et le prix ne sera pas très élevé. Là, je suis déjà envoyé sur le marché de l’emploi. Nous pensons que, comme nous avons appris les sciences techniques, nous avons besoin d’être utiles dans la société. Nous demandons à ceux qui ont besoin de nos services de nous contacter et nous allons leur faciliter la vie par rapport à la technique que nous avons appris », a-t-il dit.

Plusieurs autres récipiendaires de l’ISPT-Muhangi ont défendu leurs travaux de fin de cycle dans le système LMD et l’ancien système en Electricité, Electronique, Electromécanique, ce vendredi. 

Joëlle Mwangevalwahi

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