Butembo : l’UDPS démontre la nécessité de revoir la Constitution
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), fédération de Butembo, démontre la nécessité de revoir la constitution congolaise. Ce parti politique au pouvoir s’est exprimé ce mardi 12 novembre 2024. C’était au cours d’une séance de réflexion organisée à l’occasion de la journée de la base de l’UDPS, une journée consacrée également aux martyrs de la démocratie et de la liberté en RDC.
Cette activité a eu lieu dans l’une des salles de réunion de l’hôtel Butembo. Après un bref historique sur la Constitution, le conférencier a démontré aux participants dans quel contexte la constitution a été mise en place, une Constitution issue des accords des rébellions. Ce qui a poussé l’UDPS de penser à la révision de cette constitution afin de l’adapter aux réalités de la vie des Congolais, restitue Katsongo Lwatswa Jean-Baptiste, président fédéral à l’intérim de l’UDPS-Butembo.
“On a montré qu’il y a des dispositions qui nous obligent comme parti au pouvoir à procéder à la révision constitutionnelle. Les articles 217, 51 et 10 de la Constitution qui ont une sorte d’accordement avec certains accords de LENERA, dont nous connaissons le contexte de production. Nous pensons que s’il y a changement de la constitution, ces articles qui tentent de justifier leurs velléités, ces velléités pourront disparaitres”, a-t-il justifié.
Pour lui, le peuple a intérêt de soutenir le Chef de l’État dans cette démarche qui va permettre de changer les choses au pays, surtout de se débarrasser de l’agression. Katsongo Lwatswa indique que son parti a prévu des stratégies pour arriver à démontrer à la population la nécessité de revoir cette constitution.
“Dans le cadre du changement, les stratégies sont multiples. Nous devons aller vers le peuple pour un référendum populaire, lui montrer le bienfondé de la révision constitutionnelle. Si le peuple est contre, il va se prononcer. C’est lui le souverain primaire. S’il rejette notre démarche, en tant que démocrate, nous allons tirer les conséquences. S’il dit non, c’est de son droit. S’il dit oui, c’est de son droit”, a-t-il démontré.
Depuis que le président de la République a exprimé le vœu de revoir la constitution, les voix se lèvent dans la classe politique et sociale pour contester cette proposition. Du côté de l’opposition par exemple, on pense que le président, voulant revoir la constitution, veut rester au pouvoir.
Joëlle Mwenge