Butembo : le député Mbenze Yotama obtient “gain de cause” à son plaidoyer qui visait à mettre fin à la spoliation de la partie d’une avenue à Vungi  

Le plaidoyer de Maitre Mbenze Yotama pour mettre fin à la spoliation d’une partie de l’avenue séparant la cellule Kalongolero de la cellule Mulekya au quartier Vungi, dans la Commune Mususa, à Butembo, a payé. Les services de l’État, dont celui de Cadastre cité par ce député provincial dans cette affaire, ont déjà extirpé les bornes qui étaient placées sur cette voie publique, depuis mardi 26 novembre 2024. Ceci réjouit les habitants, dont le passage avait été obstrué, et le défenseur des droits humains. 

Ces habitants des cellules Kalongolero et Mulekya ont déclaré avoir recouvré le libre passage, au milieu de cette semaine. Il s’agit d’un résultat positif de la lutte du député provincial du Nord-Kivu, reconnaissent ces personnes. 

Quelques femmes ayant accepté de se confier à la presse dans ce sens, appellent la population de Butembo à se liguer toujours à de bonnes luttes pour mettre fin aux abus de certains services de l’État.

“(I) Nous remercions de nous avoir sauvés. Les bornes ont été arrachées du devant de ma parcelle. Les autorités et d’autres avaient déjà vendu l’avenue. Ces vendeurs illégaux devraient avoir honte. S’ils avaient déjà consommé de l’argent, ils doivent le restituer. Sinon, ce n’est pas ça être autorité (II) Notre contrée était déjà vendue. Du rondpoint Kitulu jusqu’à la source locale. Une parcelle y était déjà créée. Nous avons alerté par le biais de l’honorable. Nous avons déjà une solution positive”, se sont-elles réjouies

C’est le jeudi 21 novembre 2024 que le député provincial Mbenze Yotama a saisi le maire policier de Butembo, pour dénoncer la spoliation d’une portion de l’avenue séparant la cellule Kalongolero de la cellule Mulekya. Une spoliation réalisée jeudi 7 novembre 2024. 

Quelques jours après, soit le mardi 26 novembre 2024, le service de cadastre et d’autres du domaine foncier ont été obligés d’arracher les bornes qui étaient déjà illégalement placées sur cette voie commune. Pour le député provincial, il faut saluer cette attention des autorités au sujet de la promotion des droits publics reconnus par la Constitution.

Patrick Kalungwana

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