Beni/Oïcha : la société civile s’insurge contre le kidnapping de 5 civils en un mois

Kidnapping de 5 civils de la commune d’Oïcha en l’espace d’un mois. La plupart des otages sont du quartier MAMOVE, à l’Ouest de la municipalité. Le président du noyau de la société civile de Oïcha condamne les faits et appelle à l’intervention des forces de l’ordre et de sécurité.

« C’est une inquiétude et une désolation qui est en train de se passer à l’Ouest de la commune l’Oicha. Parce que nous venons de faire presque un mois. On est en train de donner presque toutes les informations possibles en ce qui concerne la tournée des ADF dans cette contrée, mais aucune réaction de la part des autorités militaires », s’inquiète Philippe BONANE, président de la société civile.

Celui-ci dresse la liste de personnes kidnappées.

« Nous avions perdu un papa qu’on appelle Zabuloni. Jusqu’à présent il est porté disparu. Il y a deux garçons de Mabasele. Apres ca il ya un papa de Chani chani, papa Gérôme porté aussi disparu. Avant-hier même, la maman Masika SAIDI, jusque présent, elle est portée disparue », a-t-il énuméré.

« Que les autorités traquent les ennemis, ils sont ici tout près…»

Le président de la société civile décrie le fait que l’ennemi a déjà encerclé la commune d’Oicha. Pour lui, les autorités militaires doivent agir.

« Tous les chemins sont bloqués. C’est-à-dire que l’ennemi veut à ce que nous puissions rester au milieu et qu’il puisse maintenant venir nous exterminer sous les faibles yeux de nos autorités militaires », s’est il désolé avant d’ajouter « Que les autorités militaires puissent faire de tout leur mieux pour aller traquer les ennemis. Ils sont ici tout près. Qu’ils nous donnent l’autorisation d’aller dans nos champs. Autre chose comme message à la population, c’est toujours la vigilance. Et c’est le devoir que la population est en train de faire ».

Philippe BONANE appelle afin les jeunes qui se cachent dans la foret à revenir dans la vie normale.

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