Hon. LUSENGE BONANE : « Oui à la traque des groupes armés à Beni; non à l’utilisation des étrangers »

L’urgence de traquer les ADF à Beni et d’autres groupes armés à l’Est de la RDC ne nécessite pas l’implication des forces armées étrangères. Ce sont des propos tenus par le député national KAMBALE LUSENGE BONANE JEROME ce samedi 26 octobre.

En accompagnant l’Etat-major général des FARDC à Beni ; les députés du Grand Nord de la province n’avaient jamais été consultés au sujet de la coalition des Armées pour accomplir la mission de traquer les forces négatives.  C’est pourquoi, ils ne se rallieront jamais derrière une telle initiative porteuse des dangers à la population.

Ce sont des propos tenus par le député national KAMBALE LUSENGE BONANE JEROME. Joint au téléphone par la RMBB, cet élu de Lubero dit oui à la traque des groupes armés mais non à l’utilisation des forces étrangères.

« On avait échangé avec le Président Tshisekedi et nous accorder que les FARDC vont attaquer les ADF et les autres groupes armés retissant à la reddition dont certains mai-mai. Nous attendons plutôt le lancement de ces opérations. Nous, on ne s’est jamais convenu sur une quelconque implication des armées du Burundi, ou d’un autre pays. Nous ne sommes pas d’accord que les gens viennent d’ailleurs pour nous aider », a-t-il lancé.

Cet élu du peuple compte s’appuyer sur l’influence du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat qui, vers 2009, s’était opposé à l’utilisation des troupes étrangères dans la traque des FDLR en territoire congolais. L’honorable KAMBALE LUSENGE BONANE JEROME pense que la RDC n’a plus besoin d’autres forces étrangères à part celles servant sous le drapeau de la MONUSCO.

« Nous allons presser Vital pour qu’avec lui nous puissions demander au président de la RDC. Que ces pays interviennent, nous ne sommes pas d’accord. Parce qu’en fait, que les gens viennent de ces pays là alors que nous savons qu’il y a des bandits qui viennent de là, c’est inacceptable. La MONUSCO, vous savez que c’est une force qui regroupe à elle seule les forces de différents pays. Et donc, ils ne doivent plus encore venir ces pays là. Ca nous ne voulons pas. Compter sur nous, nous refusons », a-t-il lancé d’un ton ferme.

Au sujet de cette question, la cheffe de la MONUSCO s’est déjà affichée prudente. LAILA ZERROUGUI a dit cette semaine à Radio Okapi que la MONUSCO n’a pas pour mission de soutenir la traque des groupes armés par une coalition d’Armées de différents pays.

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