Nord-Kivu : les enseignants de l’EPST-Kirumba initient une pétition pour exiger la paie de leur salaire

Indignation des enseignants de la sous-division de l’EPST-Kirumba. Saasita Lambert, un des signataires de la pétition et secrétaire permanent honoraire du SYECO Lubero s’est confié à radio Moto Btembo-Beni. Des chefs d’établissement se plaignent des va-et-vient “Kirumba-Lubero” à la recherche des frais de fonctionnement, sans résultats de la part de la Banque TMB.

Cet écœurement est aggravé par le fait que plusieurs enseignants du primaire et du secondaire accusent plusieurs mois sans salaires au motif que leurs noms seraient mal orthographiés. Chez d’autres enseignants, il y a rétention des salaires pour non-possession des cartes d’électeurs originales. Toutes ces plaintes figurent dans une pétition contre la TMB. Document rédigé depuis début juin 2020. Saasita Lambert, revient sur la cause essentielle de cette grogne au téléphone de notre rédaction.

“Quatre mois, trois mois ainsi de suite… Où  a-t-on amené cet argent ? Est-ce que c’est rentrer au niveau du trésor public, et au niveau du trésor public est-ce qu’on peut réellement exhiber les pièces qui montrent que réellement l’argent est rentré dans le trésor public? Nous avons aussi demandé à ce que la TMB puisse se considérer des pièces ou des documents de l’enseignant certifié ou validé par le CECOP. Parfois le CECOP peut dire vous avez perdu la carte d’électeur, nous pouvons considérer tel document. Comme nous nous sommes dans une zone insécurisée, il y en a qui rencontrent des rebelles en cours de route qui ravissent des cartes d’électeur… », a-t-il fait savoir avant d’ajouter   « Il faut qu’on considère les pièces qui ont été certifiées par CECOP. Le CECOP lui-même corrige très rapidement les erreurs stylistiques. Parce que nous les enseignants, nous sommes victimes parce que quand cela apparaît, on ne parvient pas à nous payer. C’est pourquoi nous avons exigé que nos recommandations soient respectées. Dans le cas contraire, les actions d’une grande envergure sont en train d’être organisées jusqu’à ce que nous puissions avoir notre droit comme enseignants du territoire de Ludero”.