Butembo : l’ISPRON en difficulté de prendre en charge les malades déplacés des zones insécurisées
La journée mondiale des malades se célèbre ce jeudi 11 février 2021. A l’occasion, l’Intégration Sociale pour la Promotion de Nécessiteux, ISPRON, exprime un besoin de se procurer une structure propre à elle pour la prise en charge des malades déplacés de guerre des régions insécurisées. Ainsi, cette structure appelle au secours des bonnes volontés.
Jusqu’au jeudi 11 février 2021, l’ISPRON compte 217 malades déplacés de guerre qu’elle encadre. Ces patients sont pris en charge par les structures sanitaires FEPSI, Wanamahika, Tulizeni et l’hôpital de Matanda.
« Dans le cas où on est hospitalisé ailleurs, les frais de santé deviennent exorbitants et les factures sont difficiles à honorer », explique Samuel Kasereka, planificateur au sein de l’ISPRON qui poursuit « Pour libérer ces malades, l’ISPRON compte sur les volontaires qui donnent un coup de main à ces patients. Au-delà d’eux, la mairie nous soutient beaucoup. Ils nous ont donné une faveur jusqu’à ce que lorsque nous avons une difficulté, nous lançons une équipe sur terrain pour faire la collecte au sein des magasins au centre-ville ».
Samuel Kasereka lance un appel à toute personne de bonne volonté à venir en aide aux déplacés.
« Le message c’est d’appeler d’abord le gouvernement de stabiliser le lieu de ces déplacés. C’est aussi appeler la population de pouvoir intervenir en faveur de ces déplacés, les conscientiser d’une manière morale. C’est un travail qui nécessite l’effort de tous », a-t-il sensibilisé.
Signalons que l’ISPRON encadre 825 ménages identifiés, depuis janvier 2021 en ville de Butembo.
Aline Kataliko