Beni : difficile d’envisager la reprise des cours en sous division de l’EPST-Kyondo

L’Association Nationale des Parents Congolais (ANAPECO) en sous division de l’EPST-Kyondo doute de la rentrée scolaire 2021-2022 dans la partie Nord-est de la chefferie des Bashu en territoire de Beni. C’est le vice-président de cette structure qui a exprimé cette inquiétude, mardi 28 septembre 2021, au cours d’un entretien avec Radio Moto Butembo-Beni.

Mutsuva Tavuyirima Sosthène alerte que la situation sécuritaire se dégrade encore et contraint  les écoliers et leurs formateurs à se déplacer dans les régions supposées sécurisées, loin de leurs écoles. Pour notre interlocuteur, la vulnérabilité causée par la situation sécuritaire actuelle ne permet pas aux parents d’acheter les objets classiques à leurs fils et filles. Mutsuva Tavuyirima Sosthène, vice-président de l’ANAPECO au sein de l’EPST Kyondo, se désole qu’il est difficile pour les parents d’envoyer leurs enfants à l’école.

« Tous les élèves sont dispersés. Avec les parents qui ne sont plus dans leurs domiciles, je me demande moi-même comment les cours vont reprendre et comment les parents vont s’organiser pour que les enfants rentrent à l’école. Chacun va là où il veut, certains au champ, d’autres ici à Vusaghala… », a-t-il mentionné.

Au même moment, le vice-président de l’ANAPECO-Kyondo fait constater que la tendance des établissements scolaires est de ne plus recruter des enseignants Nouvelles Unités. « On pensait que l’année allait se boucler avec des enseignants déjà remis dans leurs droits. Mais là, personne d’entre eux n’a reçu », s’est-il désolé.

Pendant ce temps, les inscriptions sont timides dans les écoles de la partie Nord Est de la chefferie des Bashu RMBB a constaté que les portes de la plupart des établissements scolaires sont fermées. Conséquence de l’insécurité qui sévit dans cette partie du territoire de Beni.

Toutefois, les activités économiques et champêtres ont timidement repris dans certaines entités de la chefferie des Bashu. Mardi 28 septembre 2021, l’ambiance relative à cette relance a vécu au centre commercial de Bulambo, à Muthendero, Kahondo, Muvulya et ailleurs. Si après les massacres de Muthendero, les commerçants étaient mobilisés à déplacer leurs marchandises, l’heure est maintenant à un retour progressif de certains commerçants. Muhindo Sivihwa, Président de la FEC centre de négoce Bashu parle d’un retour d’au moins 40 pourcents de commerçants.

Gerkas Mathe

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