Mois de la Femme : « Les réseaux sociaux m’ont façonnée » (Etudiante Micheline Kaghoma)

La Journée Internationale de la Femme se célèbre chaque 08 mars. Dans un contexte particulier caractérisé par des antivaleurs vulgarisées dans les réseaux sociaux numériques, est-il encore possible de capitaliser ses relations pour des bonnes fins ? En marge de cette journée dédiée à la femme, RADIOMOTO.NET a rencontré une jeune étudiante qui fait l’éloge de ses rencontres avec des amis sur les réseaux sociaux tels que LinKedln, Twitter et Facebook.

“C’est possible de rentabiliser ses relations dans les réseaux sociaux numériques plutôt que d’y gaspiller son temps en vulgarisant des publications qui exposent la nudité humaine”,  entame Micheline Kaghoma, étudiante à l’Université de l’Assomption au Congo/Institut Supérieur de Développement de l’Assomption ((UAC/ISDA).

La jeune apprenante en Sciences de Développement raconte son histoire en partageant sa satisfaction d’avoir remporté le premier prix dans le Concours national “Si j’étais Président”, initié par le Groupe Réflexion sur l’avenir du Congo au cours de l’année 2021. Se confiant à RADIOMOTO.NET jeudi 03 mars dernier, cette étudiante passe en revue plus de 12 concours auxquels elle a pris part grâce aux opportunités et appels à candidatures lancés dans les réseaux sociaux numériques LinKedln, Twitter et Facebook. Micheline Kaghoma fait ainsi l’éloge de sa présence active sur les réseaux sociaux pour son bien et celui de sa communauté.

« Je suis trop active dans les réseaux sociaux. A plus je suis partenaire de plusieurs entreprises au niveau national et je suis toujours informée de leurs concours et autres choses. Les gens qui sont professionnels sur les réseaux sociaux montrent toujours ce qu’ils font. Ce sont des gens sûrs et avec qui on peut causer sur les réseaux sociaux », lance-t-elle en s’attaquant aux propagateurs (propagatrices)  des images malsaines dans les forums d’échanges interpersonnels.

A plus des concours auxquelles elle a participé, cette étudiante ajoute des formations sur la gestion des réseaux sociaux, sur les manières d’assurer les trajectoires équitables dans une Afrique inégale, et plusieurs autres forums.

« Souvent dégradée »

A seulement 20 ans, cette étudiante nourrit le rêve de contribuer à la promotion des bonnes mœurs à travers les réseaux sociaux. Très souvent négligée pour son âge, Micheline n’a jamais souhaité baisser les bras pour laisser place à l’oisiveté et à la dépendance totale.

« Souvent je suis dégradée du fait que je suis encore étudiante, peut-être je n’ai pas encore eu mon diplôme de Licence. D’autres partenaires pensent aussi que je suis encore très jeune pour me lancer dans des telles activités. Même des amis, certains pensent que je me lance dans des choses qui ne sont pas de mon niveau… Ce sont des difficultés auxquelles je fais face mais qui ne m’empêchent pas d’aller de l’avant », laisse-t-elle entendre.

La jeune étudiante affirme que la valeur n’attend point le nombre d’années et reconnait aussi qu’il n’est jamais tard pour aller de l’avant. Ainsi rappelle-t-elle que le « changement commence par soi-même ».

Spécialement aux femmes, l’étudiante Micheline pense qu’elles devraient capitaliser l’opportunité que les employeurs offrent en mettant toujours les filles en avant plan dans le processus de recrutement. Ainsi pense-t-elle valoriser le thème de l’année sous le slogan « L’avenir est féministe », mettant en lumière la nécessité d’agir pour un monde tissé de liberté, de solidarité, de justice, de paix et d’équité.

Visesa Louangel

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