FARDC-UPDF contre les ADF : « Il y a beaucoup à faire sur le plan communicationnel dans les opérations conjointes », (Société civile)

Les deux commandants des opérations conjointes FARDC - UPDF en plein échanges sur terrain, dans le cadre des opérations contre les rebelles d'Allied democratic forces dans l'Est de la RDC. Ph. Presse militaire

La Coordination de la société civile en territoire de Beni (Nord-Kivu) analyse qu’y a beaucoup à faire sur le plan communicationnel dans les opérations conjointes FARDC-UPDF contre les rebelles d’Allied democratic forces (ADF) dans l’Est de la République démocratique du Congo. C’est après évaluation de la troisième phase de ces opérations le vendredi 26 aout dernier.

Par le biais de son rapporteur général, cette structure citoyenne déclare que la coordination FARDC-UPDF donne les mêmes résultats depuis le début des opérations. Selon Janvier Kasairyo, il y aura une bonne évaluation lorsque la population sera efficacement sécurisée.

D’après lui, rien n’a changé sur le terrain depuis le début des opérations conjointes menées par les Forces armées de la RDC et l’armée ougandaise contre les rebelles de l’ADF. Sur le plan communicationnel, Janvier Kasereka Kasairyo regrette la non-association de la population « qui pouvait contribuer pour le renseignement. »

« La première de choses c’est que la collaboration dans le cadre des opérations conjointes FARDC-UPDF et la population n’existe presque pas. Encore que toutes les opérations ont besoin de l’appui de la population. C’est un problème puisque ça ne rassure pas la population », s’est-il désolé.

La société civile locale qui espérait à une logistique sophistiquée, à l’entrée de l’UPDF sur le sol congolais pour mettre fin à l’activisme ADF dans la région de Beni, ne sait pas différencier l’opération FARDC–UPDF avec d’autres opérations sur ce plan.

Javier Kasairyo veut voir le porte-parole des opérations conjointes FARDC-UPDF revenir à la demande de la population civile pour sécuriser cette zone.

« On savait que l’UPDF aura de la logistique ; des armements que nous on n’a pas, parce qu’on disait que nous sommes sous embargo. Mais, on ne sent pas la différence avec toutes les autres opérations. L’évaluation de la population c’est lorsqu’il n’y a pas de morts ! », s’est-il exclamé.

Pour rappel, la coordination des opérations conjointes FARDC-UPDF a évalué la troisième phase de ces opérations et établi l’ordre opérationnel pour la quatrième phase. Elle a indiqué que plusieurs bastions des ADF ont été conquis au cours de la dernière phase.

Richard Makulumbe

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